Photo : APS Par Salah Benreguia Le président du Conseil des ministres syrien, M. Mohamed Naji Otri, est arrivé hier à Alger, à la tête d'une délégation pour une visite de travail. Il a été accueilli par le Premier ministre et des membres du gouvernement. Il co-présidera aujourd'hui et demain avec Ahmed Ouyahia les travaux de la grande commission mixte de coopération entre les deux pays. Une réunion préparatoire s'est tenue vendredi dernier sous la présidence du ministre délégué chargé des affaires maghrébines et africaines et la ministre syrienne de l'Economie et du Commerce, Mme Lamia Assi. Dans une allocution prononcée lors de la séance d'ouverture de ladite réunion, le ministre délégué chargé des affaires maghrébines et africaines a souligné l'importance d'une coopération «réelle et durable» entre l'Algérie et la Syrie au service des intérêts des deux peuples. «Nous aspirons à une coopération réelle et durable basée sur l'intérêt commun et qui tienne compte des spécificités de chaque pays. Une coopération, qui va au-delà de l'action conjoncturelle et qui cible un partenariat réel et constructif fondé sur l'investissement et la création de richesses», a indiqué M. Messahel. Pour la même source, «la coopération algéro-syrienne ne se limite pas à l'échange de marchandises ; elle s'étend également à toutes les formes d'activité humaine». S'agissant de la coopération économique bilatérale, le ministre a rappelé que les deux pays ont encouragé les opérateurs algériens et syriens à entrer en partenariat en «dynamisant le rôle du conseil des affaires qui, nous l'espérons, sera opérationnel dans un proche avenir». «Notre volonté commune à développer nos relations économiques et à augmenter le volume de nos échanges commerciaux ne peut s'accomplir si elle n'est pas accompagnée d'un traitement sérieux des questions humanitaires», a-t-il précisé. De son côté, la ministre syrienne de l'Economie et du Commerce, Mme Lamia Assi, a souligné la nécessité d'établir «un partenariat stratégique» qui serve les intérêts des deux pays et soutienne le secteur privé», insistant sur l'importance de la diversification de la coopération notamment dans les domaines de l'investissement, de l'agriculture et des petites et moyennes industries (PMI). Elle a présenté plusieurs propositions pour le développement des mécanismes de coopération dans les domaines de l'émigration et des affaires sociales, l'enrichissement du système juridique de la coopération bilatérale et l'échange d'informations et d'experts sur les questions d'intérêt commun.