Photo : Riad De notre envoyé spécial à Souk Ahras Mohamed Rahmani Les préparatifs aux examens de fin d'année vont bon train dans la wilaya de Souk Ahras où, selon le directeur de l'Education de la wilaya, toutes les mesures ont été prises afin de réussir ces échéances et obtenir de bons résultats, surtout au baccalauréat et au BEM qui verront se présenter respectivement 5 943 et 5 560 candidats. Les centres d'examen retenus cette année, dont certains nouvellement créés, l'ont été sur la base de la proximité des candidats de leur domicile afin d'éviter les longs déplacements des concernés le jour de l'examen, souvent confrontés aux aléas du transport, avec la possibilité pour chaque candidat de déjeuner sur place dans le cadre d'une prise en charge prévue à cet effet. «Nous voulons réunir toutes les conditions favorables et mettre les chances du côté du candidat», a affirmé le directeur de l'éducation lors d'une conférence de presse tenue hier. Le ministère de l'Education a rassuré quant aux sujets d'examen, dont le choix se fera uniquement sur la base des cours effectivement dispensés. Rappelant les résultats obtenus l'année dernière, aussi bien pour le baccalauréat (40,24%) que pour le BEM (68,72%) et qui placent cette wilaya parmi les 24 premières à travers le pays, M. Slimani se dit optimiste quant à la «moisson» de cette année malgré les grèves qui ont secoué le secteur et qui ont eu un impact négatif sur le rendement pédagogique. Selon le directeur de l'éducation, le rattrapage a été réalisé sans qu'il y ait eu surdosage et ce, avec le consentement des élèves qui ont adhéré à cette mesure et qui suivent aujourd'hui normalement les cours, qui seront maintenus jusqu'à la fin de l'année scolaire, selon les instructions du ministère. Evoquant les problèmes rencontrés par certains enseignants qui ont défrayé la chronique ces derniers temps à Souk Ahras, M. Slimani, qui rappelle qu'il avait été installé dans ses fonctions en septembre 2008 suite à sa mutation de Annaba, avait pris un certain nombre de mesures concernant certains fonctionnaires qui ont été mis à la disposition de la direction de l'éducation et qu'il avait fait réintégrer dans leur corps d'origine pour exercer normalement leurs activités. «Cela n'a pas plu à certains et des intérêts ont été touchés ; je ne peux pas concevoir qu'un fonctionnaire soit payé sans pour autant qu'il ne travaille pas», avait-il lancé à l'adresse des journalistes. Concernant l'enseignant qui aurait été agressé au niveau de la direction par des fonctionnaires, «ces rumeurs sont infondées et le concerné a établi un rapport dans lequel il nie toutes ces allégations. Pour moi le sujet est évacué. Ce qui m'intéresse en premier lieu c'est l'intérêt des élèves sur lequel je suis tenu de veiller puisque je suis à la tête de cette direction.» Revenant à l'organisation des examens du Baccalauréat et du BEM, le responsable de l'éducation rapportera que, cette année, le nombre d'élèves par classe sera revu à la hausse. Il y aura 25 candidats par salle au lieu de 20 comme cela avait été le cas durant les années précédentes. Cette situation est due à l'insuffisance en nombre de cadres surveillants qui ne peut couvrir le nombre de candidats puisque il y aura 3 surveillants par salle d'examen pour les candidats scolarisés et 5 pour les candidats libres. Ainsi, il y aura 854 surveillants pour les candidats à l'examen de la 5e année du primaire, 1 103 pour le BEM et 896 pour le baccalauréat. A une question se rapportant au déroulement des examens et à l'utilisation des téléphones portables par les candidats qui peuvent communiquer avec l'extérieur via les SMS et, de ce fait, capables de tricher, le directeur dira que des instructions ont été données aux chefs de centres pour interdire formellement aux candidats d'introduire des téléphones portables dans les salles d'examen et que tout sera fait pour empêcher qu'un candidat puisse communiquer avec l'extérieur.