La 16ème conférence internationale sur le gaz naturel liquéfié (GNL 16) s'ouvrira demain au Centre des conventions d'Oran (CCO). Elle va réunir un aréopage d'experts en gaz, de ministres de pays exportateurs et consommateurs de gaz, de chefs d'entreprise, de fournisseurs d'équipements, de banques, d'instituts de formation et de recherche, de sociétés d'engineering, etc. La société anglaise «International Trade and Exhibition» (ITE) et l'australienne «Exhibition and Trade Fairs» (ITF) ont été chargées respectivement de l'organisation de l'exposition et de la conférence GNL 16. Une réunion d'experts se tiendra aujourd'hui à Oran pour élaborer un document à soumettre à l'appréciation de la 16ème conférence. Il est attendu qu'elle discute du développement des technologies de production gazière dans le monde, et de la mise au point de stratégies nouvelles, à la lumière des défis qui imposent au marché du gaz la création de nouveaux systèmes d'adhésion à de nouvelles perspectives industrielles. La 16éme conférence sur le gaz va débattre d'un programme scientifique élaboré et affiné par des experts. Elle devrait dégager des formules et des solutions dans l'objectif de développer les investissements dans le domaine du gaz, de les promouvoir… La rencontre est très attendue, surtout qu'elle se tiendra dans un contexte un peu particulier, le marché mondial du gaz traversant une mauvaise passe en raison de la baisse des prix. Les cours du gaz sont tombés à quatre dollars par BTU (British Thermal Unit) sur le marché ces derniers mois. C'est du jamais-vu. Et c'est problématique. Cette question a été amplement discutée lors du forum de l'énergie tenu début avril à Cancun, Mexique, un rendez-vous qui s'est terminé par l'adoption d'une charte sur l'énergie, un document jugé important. Elle le sera davantage à Oran. Reste à savoir, si les animateurs du Forum des pays exportateurs de gaz (FPEG) prévue, elle, pour le lundi 19 avril au CCO en arrivent à parler le même langage, à mettre le doigt sur l'essentiel, à aller au concret, c'est-à-dire faire augmenter les prix du gaz en réduisant l'offre. L'Algérie pourrait énoncer des propositions pratiques à ce sujet. Selon Chakib Khelil, «le prix parfait pour le gaz serait celui du baril de pétrole divisé par six». Historiquement, il a été divisé «par dix», mais, actuellement, c'est «par vingt», et ce n'est pas «viable» pour les pays producteurs», a-t-il dit dans une déclaration récente. Le FPEG est, en tout cas, appelé à faire avancer les choses pour ce qui se rapporte à l'évolution du marché mondial du gaz. Le FPEG réunit, pour l'instant, douze pays membres, dont la Russie, premier producteur mondial de gaz, l'Iran, le Qatar, l'Algérie et le Venezuela. Lors de la 9ème session au Qatar, il a élu comme secrétaire général le premier vice-président de la compagnie russe Stroytransgaz, Leonid Bokhanovsky. Ce dernier, a pris ses fonctions en janvier dernier. Trois autres pays ont le statut d'observateurs. Y. S.