Le célèbre graphique montrant l'élévation soudaine des températures sur la planète, une des preuves mathématiques que les scientifiques utilisent le plus fréquemment pour démontrer le réchauffement climatique, vient d'être remis en cause par le plus grand statisticien anglais, le professeur David Hand, président de la Royal Statistical Society. Ce graphique est tout simplement jugé contestable et «exagéré» par cet un éminent statisticien. Cette affirmation vient conforter la position de ceux qu'on appelle les climato-sceptiques qui, depuis des années, mettent en cause ce graphique utilisé notamment par l'ONU, Al Gore dans son film documentaire Une vérité qui dérange et même le groupe d'experts de l'ONU sur le climat, le Giec, qui, depuis, a vu sa crédibilité fortement entamée suite à de nombreuses erreurs décelées dans ses rapports sur le réchauffement climatique et la fonte des neiges dans le monde. Le professeur Hand a déclaré que le graphique, dont la forme est celle d'une crosse de hockey et qui est utilisé depuis des années par de nombreux scientifiques spécialistes du climat pour illustrer l'augmentation des températures, a été construit en utilisant «des méthodes inappropriées». «Il utilise une technique statistique particulière qui amplifie les effets du réchauffement», a-t-il ajouté. Le graphique est construit à partir de centaines d'études sur les températures du passé, utilisant comme sources les couches des troncs d'arbre, les sédiments des lacs et des carottes résultant de forages de glaciers. Ces données ont été mêlées à des relevés de températures plus précis et plus récents. Le professeur Hand souligne notamment que le graphique ne signale pas clairement quand ces différentes statistiques sont utilisées. «Cela est trompeur quand ils mêlent deux choses différentes», explique-t-il. Le professeur David Hand a aussi rendu hommage au blogueur Steve McIntyre de Climate Audit pour avoir le premier affirmé que des méthodes contestables ont été utilisées et qu'elles peuvent produire des résultats trompeurs. Ces critiques se trouvent notamment dans un rapport publié le 14 avril dernier qui conclut que les scientifiques derrière le scandale dit du «climategate», qui avait éclaté à la veille du sommet de Copenhague sur le climat, se sont comportés «honnêtement» et qu'il n'existe «aucune preuve de mauvaise pratique scientifique volontaire». L'origine du scandale est le vol de centaines de courriers électroniques à l'automne dernier sur les ordinateurs d'un des centres de recherche sur le climat, le plus respecté et faisant le plus autorité, celui de l'University of East Anglia en Angleterre. Le contenu de ces courriers électroniques rendu public a créé un choc et une polémique car ils semblaient indiquer que des scientifiques faisant autorité dans le domaine du climat avaient manipulé et caché des données. Le graphique en forme de crosse de hockey est un élément clé du scandale des courriers électroniques. Le professeur Phil Jones fait allusion dans un courrier à «une astuce» pour «dissimuler» une baisse des températures que montraient certaines données. Une astuce similaire est utilisée dans la construction du graphique en crosse de hockey. R. C. Source Slater.fr