Il semblerait donc que si se faire un sang d'encre peut être à l'origine du diabète, l'origine remonterait à bien loin, vraiment bien loin, autrement dit au temps des Egyptiens dans la mesure où les premières informations renseignant sur un mal qui ressemblerait et qui était en fait le diabète étaient consignées sur un papyrus. Bien après et plus par empirisme que par connaissance scientifique seront trouvés des moyens de soulager ceux qui en souffraient. Les Grecs semblaient aussi en connaître un bout sur la question, d'ailleurs le mot diabète viendrait selon les explications qui en sont données de dia baino. Une conclusion faite par simple constat des médecins intrigués par la propension des personnes qui en sont atteintes à beaucoup boire et forcément à évacuer beaucoup d'eau. Cela étant, le diabète a évolué et heureusement que découvertes et progrès scientifiques prenaient dans un parcours parallèle la même trajectoire. Preuve en est de cette évolution, les formes de diabètes qui pourrissent la vie des malades. D'abord primaire, en trois catégories : type 1, type 2 et gestationnel. Ensuite secondaire, à têtes multiples qu'il n'y a nul besoin d'énumérer. Deuxième maladie chronique après l'hypertension en Algérie, selon le ministre de la Santé, il n'épargne pratiquement aucune tranche d'âge de la population, et à leurs premiers mouvements même des bébés en sont frappés. Autre sale maladie comme le reste de celles dites chroniques, le diabète, sur le plan de la prévention, exige de la discipline dans le traitement et la plus grande vigilance notamment chez les malades en raison de sa corrélation avec l'ensemble des autres pathologies et des dommages collatéraux qu'il peut causer sur l'ensemble des organes comme la vue, les risques induits au cours d'interventions chirurgicales. Cela n'exclut pas toutefois la possibilité de bien vivre son diabète pour tout malade dont l'hygiène de vie est stricte. Près d'un million de nos concitoyens en seraient concernés sous les formes ci-dessus annoncées, mais combien sont-ils encore à ignorer en être touchés ou plus grave encore disposant de moyens adéquats pour se soigner. Les statistiques de l'OMS sur les conséquences du diabète sur les individus sont apocalyptiques, leur énumération jetterait un froid dont il est facile de comprendre les raisons à la seule lecture des risques qu'ils laissent courir sur l'ensemble des malades, la détresse de leurs proches et le gouffre financier que la maladie représente pour l'Etat. A. L.