Kahn ne voit pas ButtL'ancien gardien de l'équipe d'Allemagne, Oliver Kahn, croit que la lutte pour le poste de gardien titulaire au Mondial 2010 se résume à un duel entre Manuel Neuer et Tim Wiese, tandis que Hans-Jörg Butt n'a, selon lui, aucune chance. «Hans-Jörg Butt a fait incontestablement une supersaison, mais je crois que Löw choisira Neuer ou Wiese», a expliqué Kahn. «Le sélectionneur les connaît depuis deux saisons. Neuer a fait une supersaison, il a même parfois montré qu'il avait la classe des meilleurs mondiaux, on ne peut rien lui reprocher, tout comme à Tim Wiese», a-t-il ajouté. «Cela ne sera pas une décision facile et je crois que le sélectionneur se décidera peu avant le premier match» du tournoi, le 13 juin contre l'Australie, a conclu Kahn, sélectionné à 86 reprises en équipe d'Allemagne. A un peu plus d'un mois du début du Mondial 2010, l'Allemagne doit trouver un nouveau titulaire après le forfait sur blessure de René Adler. Harry Kewell très incertain L'attaquant australien Harry Kewell est très incertain pour le Mondial 2010 en raison de problèmes récurrents aux adducteurs, a déclaré son entraîneur. «Actuellement, je pense que ce sera très difficile [pour Kewell de participer au Mondial]. Cela dépend avant tout de lui et des médecins en Australie», a déclaré l'entraîneur adjoint de Galatasaray au journal The Sydney Morning Herald. Kewell, 31 ans et 45 sélections avec l'Australie (13 buts), a aggravé à l'entraînement cette semaine sa blessure aux adducteurs, dont il avait été opéré en janvier. L'ancien joueur de Leeds et de Liverpool manquera la fin du championnat avec Galatasaray, pour qui il a inscrit 14 buts en 27 matches cette saison. Le sélectionneur de l'Australie, le Néerlandais Pim Verbeek, annoncera demain une liste de 27 joueurs présélectionnés pour le Mondial en Afrique du Sud où l'Australie affrontera dans le groupe D l'Allemagne, le Ghana et la Serbie. La Roja, un habit de favori Tout le monde donne l'Espagne comme potentiel favori du Mondial sud-africain. Le onze espagnol impressionne par son jeu. Le capitaine de la Roja, Iker Casillas, assume : «Cela me semble logique que l'on nous considère comme les favoris, nous l'avons mérité.» Le sélectionneur Vicente Del Bosque relativise ce statut en estimant qu'«un Mondial, c'est un piège : ou tu gagnes ou c'est un échec». Et son buteur Fernando Torres se méfie aussi, car «cette pression n'est pas toujours bonne pour un joueur». Mais, c'est ainsi. Quand l'Espagne a balayé la France en amical le 3 mars (2-0), Thierry Henry a vu «une équipe d'un autre monde. C'est impossible de leur prendre la balle. C'est une équipe formidable à regarder à la télévision, mais impossible à affronter». L'ossature Casillas-Puyol-Xavi-Villa est installée, renforcée par un Piqué impressionnant en défense, l'essuie-glace Xabi Alonso et les créatifs Iniesta et Fabregas au milieu. En attaque, Torres (opéré au genou droit) est incertain pour le début du Mondial.