Le secteur agricole a connu en Algérie une dynamique sans précédent. Sa part dans le PIB croît sans cesse. Ses performances sont le résultat d'une politique nationale ayant porté ses fruits malgré l'existence de disparités entre les différentes cultures. La réussite de cette politique n'est pas l'œuvre du hasard. C'est la conséquence directe de l'organisation à tous les niveaux. Et parmi les maillons qui ont participé à cette performance, les chambres agricoles locales mais également la Chambre nationale d'agriculture (CNA), établissement public à caractère industriel et commercial, comptant près de 800 000 adhérents. Elle est considérée comme le forum de représentation légale des intérêts de la profession agricole. Elle a pour missions d'organiser et de développer les formes de concertation, de coordination et d'information entre les adhérents et entre ceux-ci et les institutions publiques intervenant dans les sphères de la production, du financement, de l'approvisionnement, de la distribution et de la transformation ainsi que de représenter les adhérents auprès des pouvoirs publics. Elle défend aussi les intérêts professionnels et sociaux de ses membres, contribue à l'élaboration et à la mise en œuvre de la politique nationale de développement des activités agricoles et à leur diversification. Les chambres agricoles ont également pour mission la création de toute structure susceptible d'améliorer les performances des producteurs et de favoriser la fourniture des services dont ils ont besoin. Soulignons en outre, parmi les missions les plus importantes de la CNA et de ses représentations locales (CAW), la reconnaissance de la qualité d'agriculteur ainsi que la gestion du Registre national des agriculteurs (RNA). Par ailleurs, il y a lieu de rappeler que le projet de loi fixant les conditions et modalités d'exploitation des terres agricoles du domaine privé de l'Etat a soulevé cette question d'organisation. la possibilité pour l'Etat d'encourager par des incitations le regroupement d'exploitations agricoles notamment à travers des opérations de remembrement des terres agricoles concédées, de sorte à permettre la mise en œuvre des méthodes modernes de culture. Enfin, il est à noter que les différentes formes d'organisation sont un élément clé dans l'amélioration de la production, à l'image de la filière céréaliculture qui a enregistré cette année une récolte importante. S. B.