Des décisions d'aides financières destinées à l'acquisition de matériels et d'outillages spécifiques à la fabrication du bijou traditionnel ont été remises à des artisans bijoutiers à la clôture, vendredi, de la fête du bijou des Ath Yenni, a indiqué hier le directeur de la Chambre de l'artisanat et des métiers de Tizi Ouzou, M. Asmani Ali. Ces aides d'un montant chacune de 100 000 DA, puisées sur le fonds national pour la promotion de l'artisanat traditionnel, ont profité à 24 bijoutiers traditionnels sur les 47 ayant bénéficié, en 2006, d'un test de validation et de qualification de leurs aptitudes professionnelles, a indiqué M. Asmani. Ce geste, destiné à la promotion du bijou, vient en concrétisation de l'engagement fait par le ministre de la PME et de l'Artisanat lors de l'organisation, en avril 2007 à la Société des foires et des expositions d'Alger, du Salon du bijou des Ath Yenni, a-t-il précisé. Evoquant d'autres actions dédiées à la promotion du bijou traditionnel, le même responsable a rappelé l'organisation de plusieurs salons et expositions consacrés à cette activité qui a fait l'objet également de la formation, en 2007, d'artisans bijoutiers dans le domaine des techniques de création d'activités autonomes, dans le cadre du programme (Crée/Germe) du Bureau international du travail. Dans le même contexte, il est fait également état de la création de deux espaces de concertation entre les professionnels du bijou traditionnel, dénommés «Nucléus», dans le cadre d'appui aux associations professionnelles et organisations patronales du groupe allemand GTZ. Pour ce qui est de certaines contraintes rencontrées par des artisans bijoutiers, M. Asmani a tenu à souligner que le prix de l'argent, cédé actuellement à 52 000 DA/kg (prix Agenor), est déterminé par sa cotation à la Bourse internationale. APS