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Les communes éloignées attendent toujours leur part de développement
Des opérations sont engagées en vue d'atténuer les signes de ruralité dans les périphéries
Publié dans La Tribune le 26 - 05 - 2010


Photo : S.Zoheir
De notre correspondant à Aïn Defla
Madani Azzeddine
Le développement des régions demeure l'une des préoccupations des décideurs dans les différents paliers. Réunir toutes les conditions permettant aux citoyens d'améliorer leur cadre vie fait partie également des prérogatives des autorités nationales et locales, lesquelles, conscientes de cette situation, font de leur mieux. Cependant, des contraintes entravent la mise en application des politiques tracées. La désignation des priorités dans les programmes à engager influe sur le développement lui-même. Selon de nombreux observateurs, le manque d'études fiables conçues par des spécialistes laisse le champ ouvert à des initiatives souvent difficiles à concrétiser. Les idées n'atteignent jamais le degré de maturation requis à cause des opérations lancées dans le cadre de l'urgence, lequel présente de nombreuses conséquences se répercutant sur l'avenir du champ d'intervention. Des opérations utiles sont parfois oubliées alors que d'autres sont mal implantées, ce qui ne laisse pas apparaître des améliorations sensibles pour la population. Si certaines communes, bien accessibles, connaissent aujourd'hui de nombreuses opérations de développement, d'autres, éloignées, attendent encore leur part de développement. Certes les autorités lance un argument raisonnable lorsqu'elles disent que plusieurs contraintes empêchent l'inscription des opérations de développement, en particulier l'absence du foncier, qui ne permet pas la réalisation des structures d'accompagnement, ce qui aggrave la situation des habitants, les poussant à soulever égulièrement de nombreuses revendications légitimes. Dans cette même vision, il faut reconnaître que certains responsables sont habitués aux solutions simples qui
facilitent la réalisation des programmes. Ils évitent parfois de lancer des études de réflexion ou de prendre des décisions lorsque des difficultés apparaissent sur le terrain. Ce comportement a, avec le temps,influé sur la prise en charge des préoccupations des citoyens et ce, en dépit des orientations de la politique nationale de développement engagée par le gouvernement. Si cela représente un constat un peu général, il semble qu'au niveau des wilayas la situation est identique. La commune de Aïn Defla, pourtant chef-lieu de la wilaya, continue de voir des insuffisances en matière de développement d'autant que de nombreux quartiers souffrent encore de la dégradation des réseaux routiers, de l'absence d'éclairage et des fuites d'eau potable dues au mauvais réseau
d'alimentation en eau potable. Des lignes électriques continuent de compromettre la réalisation des habitations puisque les services concernés jugent qu'ils ont le droit de les faire passer sur les terrains des particuliers, exigeant en contrepartie de leur déplacement le paiement des frais de transfert par les
propriétaires. Les signes de la ruralité demeurent encore visibles dans plusieurs communes de cette wilaya. A Khemis Miliana, il faut seulement faire une virée dans la partie sud de la ville pour voir l'état du tissu urbain, lequel a besoin de nombreuses opérations d'amélioration pour jouer son rôle d'accompagnateur
des citoyens dans leur vie quotidienne. A Miliana, certains quartiers de la périphérie, même s'ils ont vu la réalisation de plusieurs opérations, en attendent d'autres permettant l'amélioration du cadre de vie global. Personne ne peut aujourd'hui nier qu'un travail a été fait en matière de développement dans cette wilaya et dans d'autres et que l'Etat a déboursé des sommes colossales et continue de le faire pour la prise en charge des préoccupations des citoyens. Mais il faut reconnaître que le développement exige plus de temps et des décisions en mesure d'atteindre les objectifs. A titre d'exemple, la localité de «Souaike», située à la sortie ouest de la ville de Aïn Delfa, à quelques centaines de mètres du tissu urbain, est sans réseau d'assainissement depuis de très
nombreuses années ; les nombreux habitants continuent d'utiliser les fosses septiques. Les élèves de l'école primaire de cette localité n'ont pas de sanitaires obéissant aux normes. Les habitants, qui ne cessent de soulever leurs préoccupations, demandent aujourd'hui plus d'hygiène, surtout depuis qu'une grande décharge a vu le jour près de leur douar. Cette décharge, source de fumée et de pollution, représente un grand risque pour eux ; ils préfèrent quitter leur terre plutôt que d'y rester et d'être atteints des maladies respiratoires. Les autorités locales semblent disposées à prendre des mesures pour remédier à cette situation. En somme, dans cette wilaya, les habitants des communes éloignées attendent leur part de développement et continuent de revendiquer la prise en charge de leurs préoccupations.


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