De notre correspondant à Constantine A. Lemili C'est lundi dernier aux environs de 11 heures qu'un huissier de justice accompagné d'une escouade d'agents de l'ordre s'est déplacé au siège social du CS Constantine, sis rue Aouati Mostefa pour procéder à l'ouverture forcé de la porte d'accès aux bureaux. Le siège était resté sous la jouissance de l'ancien président, Mourad Mazar, lequel, est-il besoin de le rappeler, avait attaqué en justice la nouvelle direction du club installée au cours du mois de mai 2009 consécutivement à la tenue d'une assemblée générale extraordinaire décidée, suite à une accumulation de mauvais résultats et à l'omnipotence du président en exercice, à la demande des deux tiers de ses membres. Contacté à ce sujet, Gharbi N., le DJS par intérim, a réfuté notre question sur l'illégalité de l'action administrative engagée, du fait que le dossier était pendant en justice, au cours de la matinée de lundi en soulignant : «En fait, il appartenait à la direction du CSC d'occuper des espaces qui reviennent de droit au club. Malheureusement, les dirigeants ne l'ont pas fait. Le wali, du fait de ses attributions, s'y est substitué d'autant plus que le siège était en déshérence et dans la plus totale des vacances» Effectivement, le siège, malgré la présence d'un gardien, n'avait plus ouvert ses portes depuis près de six mois. Autrement dit, depuis que Mourad Mazar a quitté le pays. Celui-ci, que nous avons eu au téléphone, nous avait assuré quelques jours auparavant qu'il allait prochainement rentrer et que, «en tout état de cause, le dossier qu'il avait introduit auprès de la FIFA avait abouti et qu'il ne jugeait pas opportun, compte tenu de la situation [le Mondial et la qualification de l'EN] de précipiter les choses». Mazar, si tant qu'il y ait une part de vérité dans ses propos, se réservant la latitude d'agir plus tard.