De notre correspondant à Béjaïa Nasser Aksel L'université Abderrahmane Mira de Béjaïa s'apprête à accueillir cette année 8 854 nouveaux étudiants. D'après le responsable de la pédagogie, M. Benyahia Abdelakader, leurs facultés assurent le nombre de places pédagogiques nécessaires. C'est la même réponse qu'on a eue du côté du responsable du COUS, M. Benchikh Mohand Ameziane, qui nous confirme que, pour la première fois depuis sa création, l'université de Béjaïa ne connaîtra pas le problème d'hébergement. En effet 2 nouvelles résidences : la cité 1 500 lits Berchiche 1 et la cité 2 000 lits Berchiche 2, dans la commune d'El Kseur, ont été livrées. Si la première est entièrement achevée et réceptionnée depuis le mois de juin dernier, la seconde ne peut, en revanche, garantir pour l'instant que l'hébergement. Quant aux autres infrastructures, elles sont toujours en cours de réalisation. Ces deux cités sont des projets intégrés, dotés de salles, de terrains de sport et de salles polyvalentes pour spectacles et conférences. En plus des places qui sont libérées par les sortants, les capacités d'accueil dépasseront le taux de 60% pour les nouveaux étudiants. En ce qui concerne le transport, l'université n'en souffre nullement avec sa pléthore de bus, soit 185 qui assurent quotidiennement les deux lignes vers les deux campus Aboudaou et Targa Ouzemour. En fait, les inscriptions vont bon train sauf pour un bon nombre d'étudiants qui ne comprennent pas comment le logiciel de sélection de l'INI (Institut national d'informatique) a failli. C'est le cas de la nouvelle bachelière, Hassani Kahina, lycéenne en gestion et économie à Adekar, à qui on a imposé le choix zéro sans pour autant que l'icône «recours» apparaisse sur la fenêtre du site des résultats des péinscriptions. Elle a donc été orientée par défaut vers la filière arabe alors qu'elle a obtenu une note de 10 au bac dans cette matière. Et des cas similaires sont légion.