Israël tue. Il tue sans distinction aucune. Sans discernement. C'est bien connu, Israël a la gâchette facile. Il tire sur les écoliers. Il canarde les femmes et les vieillards sans défense. Convaincu de son impunité, il saborde les installations de l'ONU, torpille les ambulances et les unités de secours de la Croix et du Croissant Rouges. Les hôpitaux et les crèches d'enfants n'échappent pas, non plus, à son courroux sanguinaire. Israël ne recule devant rien. Il est prêt même à fabriquer de faux documents européens pour permettre à ses «kasta», ces assassins aussi lâches que froids, de réduire au silence toute voix discordante. Israël foule aux pieds toutes les valeurs qui fondent la morale humaine. Tout le monde le sait parfaitement. Israël n'est pas tout à fait un Etat car, pour en être un, il y a un minimum d'éthique à respecter. C'est une minuscule entité qui menace les grands équilibres de ce monde. Israël affame un peuple entier et tétanise, par sa «toute puissance», une communauté internationale qui tolère tous ses excès. Israël dégomme tous les intellectuels et tous les politiques qui s'opposent à sa folie meurtrière. Ses crimes contre l'humanité sont innombrables. Depuis l'occupation de la Palestine en 1948 à ce jour, l'entité sioniste n'a cessé de cumuler les atrocités et les vilénies les plus abominables. Sa cruauté dépasse de loin celle de tous les fascismes réunis. Que ce soit sous le règne des travaillistes ou celui du Likoud, la politique israélienne est invariablement faite de violence et de sang. Non, Israël –tel qu'il a toujours été- ne peut pas revendiquer les souffrances des juifs déportés durant la Seconde Guerre mondiale. Sinon, les Palestiniens qu'elle écrase indéfiniment ne peuvent prétendre à l'humanité. Elle ne peut, non plus, se définir dans aucun texte religieux. Israël est tout simplement un monstre. Il ne sert à rien de le dénoncer. Toutes les condamnations exprimées ces derniers jours suite à l'attaque barbare qui a ciblé la flottille de la paix, «Free Gaza», ne servent absolument à rien. L'acte de la marine militaire israélienne a été mûrement prémédité. Rédiger des communiqués coléreux, faire des déclarations offusquées ou mettre les drapeaux en berne, ça ne change en rien la nature de ce régime moyenâgeux. Ni les Américains, ni les Européens, ni ces obsolètes instances internationales ne pourront contraindre l'entité sioniste à entendre raison. La rue qui gronde dans toutes les capitales du monde ne modifiera en rien, elle non plus, la dure réalité. La seule option viable aujourd'hui aux Palestiniens reste celle de la résistance et de la lutte armée pour s'affranchir d'eux-mêmes de cette sauvagerie. Il est vrai que les rapports de force sont loin d'être équilibrés, mais c'est ça ou le statu quo. Aucun dialogue n'est possible. Aucune négociation ne portera de fruit. C'est clair comme l'eau de roche. Le poète a raison. La liberté ne s'offre jamais sur un plateau d'argent. La liberté s'arrache. To be free, Ghaza et toute la Palestine doivent passer par là. K. A.