C'est aujourd'hui que se terminera la phase des huitièmes de finale de la Coupe du monde. La première rencontre, qui se jouera au Loftus Versfeld Stadium à Pretoria, opposera le Japon, qui en a surpris plus d'un, lors de cette édition, au Paraguay. Les Japonais, rappelons-le, se sont qualifiés, en seconde position derrière les Pays-Bas. S'ils ont perdu leur rencontre face aux Néerlandais, ils ont néanmoins remporté leurs deux autres matchs respectivement face au Cameroun et au Danemark. Une surprise, quelque part, vu que tous les pronostics donnaient le Danemark comme second du groupe. En tout cas, pour ce match, le Japon pourra compter sur son joueur Endo. Le milieu de terrain du Gamba Osaka a joué un rôle majeur dans la victoire 1-0 sur le Cameroun, puis s'est illustré favorablement lors de la courte défaite face aux Pays-Bas, avant de confirmer pleinement son statut de joueur asiatique de l'année lors de la superbe victoire 3-1 du Japon sur un Danemark médusé. Menant magistralement le jeu de son équipe, Endo s'est en outre offert le deuxième but du match sur un sublime coup franc direct. En face, le Paraguay ne fera certainement pas dans la figuration. Cette équipe n'a pas perdu de matchs lors du premier tour. Les Paraguayens ont remporté une rencontre face à la Slovaquie et ont fait match nul face à la Nouvelle-Zélande et… l'Italie. Les équipes latino-américaines affichent une superbe forme. Un match imprévisible donc. La seconde empoignade d'aujourd'hui, la dernière de ces huitièmes, mettra aux prises deux voisins. L'Espagne, l'un des favoris pour le sacre final, affrontera un Portugal qui monte en puissance. Face à une «Roja» qui sait assurer l'essentiel, les Portugais devront puiser dans leurs réserves s'ils veulent arriver en quarts de finale pour la seconde fois consécutive. Ce sera difficile, mais les supporters de l'équipe espèrent que leur star Ronaldo use de son génie pour l'emporter face aux Espagnols. Ce sera certainement très difficile. «Nous avons livré des matchs solides depuis notre arrivée en Afrique du Sud. Ces résultats, nous les devons avant tout à notre solidarité. Nous sommes tous concentrés sur le même objectif», a déclaré le joueur Ferreira, qui faisait partie du groupe ayant atteint les demi-finales de l'épreuve en 2006. «Maintenant, peu importe l'adversaire. De toute façon, il suffit d'une erreur ou d'une saute de concentration et c'est la fin du voyage. Les équipes encore en lice ne sont pas là par hasard», a-t-il encore ajouté. Une dernière rencontre, des huitièmes, explosive donc. R. S.