Les chambres d'agriculture ont été appelées par le premier responsable du secteur à bien se préparer aux élections de février 2011 pour le renouvellement de leur mandat qui arrive bientôt à terme. Hier, lors de la rencontre qu'il leur a consacrée, le ministre a mis l'accent sur la nécessité de bien préparer cette échéance qui intervient après l'adoption par le gouvernement du nouveau statut des chambres d'agriculture contenu dans la loi d'orientation agricole. Ce texte leur donne de plus larges prérogatives. Ainsi, il les a exhortées à jouer pleinement leur rôle dans l'orientation et l'encadrement des agriculteurs et des éleveurs dans toutes les régions du pays. «Il faudrait que ces chambres d'agriculture soient le relais entre les professionnels du terrain et la politique nationale de développement agricole», a-t-il expliqué. «Cet espace doit être construit de façon forte et sur des bases solides». Il a émis le souhait de voir les fellahs et éleveurs frapper à la porte des chambres d'agriculture pour s'imprégner des nouvelles techniques au lieu de s'adresser à son département, en ce sens qu'elles ont un rôle important à jouer dans le cadre de la politique nationale de renouveau agricole et rural, soulignant la nécessité d'aider au développement de l'agriculture en assistant les opérateurs sur le terrain. Le ministre est revenu sur le programme de renforcement des capacités humaines et de l'appui technique (PRCHAT) considéré comme l'un des plus important et qui démarrera en octobre prochain. Selon lui, sa réussite constitue une priorité puisqu'il permettra de développer les capacités des ressources humaines du secteur. En ce qui concerne la régulation du marché, il a rappelé que le secteur est en train de se professionnaliser et que les prix dépendent encore une fois de la disponibilité du produit, de la demande et du comportement des acteurs. Il estime que la communication est à même d'y influer. «Il est important de donner une information juste et claire au consommateur et de ne pas créer des problèmes virtuels. Car nous sommes en train de construire un système de régulation que nous voulons baser sur la confiance du fellah et du consommateur», a-t-il conclu. B. A.