Si les investissements étrangers directs (IDE) ont globalement baissé en 2009 dans les pays arabes, selon le rapport annuel de l'Agence de garantie des crédits pour les investissements et exportations arabes (Arab Investment and Export Credit Guarantee Corp) basée au Koweït, ce n'est pas le cas en Algérie. En effet, les IDE en Egypte ont baissé à 9,5 milliards (6,7 en 2008), alors qu'ils ont augmenté au Liban, au Soudan, en Algérie, en Irak, au Yémen et au Koweït, selon la même source. Les IDE injectés dans les pays arabes ont chuté de 15,1% en 2009 en raison de l'impact continu de la crise financière mondiale. Le montant total des IDE dans les 18 pays couverts dans le rapport a reculé à 80,7 milliards de dollars en 2009, contre 95 milliards de dollars l'année précédente, indique le rapport dudit organisme. Ce sont les pays du Golfe qui ont enregistré les chutes les plus importantes en matière d'IDE. Ainsi, l'Arabie saoudite, cheville ouvrière de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et plus grande économie arabe, a compté pour 35,5 milliards de dollars dans l'ensemble des IDE injectés dans les pays arabes en 2009, alors que le flux s'élevait à 38,2 milliards l'année précédente, souligne le rapport. Aux Emirats arabes unis, les IDE ont plongé à 8,5 milliards, contre 13,7 en 2008, selon le rapport. Le Qatar, un pays du Golfe riche en hydrocarbures, a, en revanche, occupé la deuxième position avec 8,7 milliards de dollars, en hausse par rapport à 2008 (6,7 milliards). A titre indicatif, le rapport ne couvre que 18 pays arabes sur 22, faute d'informations disponibles sur les quatre autres.Cependant, cette chute dans la région arabe est la moins forte par rapport aux autres blocs économiques internationaux, lesquels ont plus souffert de la crise économique mondiale. Le rapport souligne également une amélioration du climat d'investissement dans la plupart des pays arabes. S. I.