Le temps n'est pas au repos en cette saison estivale pour de nombreux départements ministériels qui ont de lourds dossiers à régler avant la prochaine rentrée sociale. Si le ministère de l'Industrie est en phase de prise de contact avec ce secteur en multipliant les réunions avec les Sociétés de gestion des participations (SGP), ainsi que les autres structures de ce super ministère et en effectuant en parallèle des visites au sein des zones industrielles, la priorité est donnée à la réorganisation pour d'autres ministères. C'est le cas pour le département de la Pêche, celui du Commerce ainsi que le ministère de l'Agriculture et du développement rural. A chacun, un programme à ficeler et à mettre en œuvre. Du retard est à rattraper et des chantiers sont à lancer pour le restant de la première année du quinquennat 2010-2014. A chaque secteur ses propriétés. Mais le mot d'ordre général, c'est la réorganisation. Ainsi, le ministère de l'Agriculture a lancé un vaste chantier de réorganisation des filières agricoles, le nouveau ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques mise sur l'amélioration de gestion des poissonneries. Laissées à l'abandon pendant de nombreuses années, les 11 poissonneries que compte le littoral algérien entreront enfin dans l'ère du changement et de la modernisation en collaboration avec le ministère de la Pêche qui a en charge la lourde mission de réorganiser les réseaux de distribution, de commercialisation et d'exportation. Il s'agit aussi de renforcer le contrôle sur les opérations d'importation pour éviter la fraude et l'introduction sur le marché national de produits douteux. Le plus important reste la régulation du marché national qu'il faudrait assurer et suivre toute l'année et non pas à remettre sur le tapis, comme cela se fait cycliquement à chaque fois que le Ramadhan arrive. De la pêche au commerce en passant par l'agriculture et l'industrie, il y a du pain sur la planche, en attendant de voir ce que nous réserve le ministère des Finances dans la loi de finances complémentaire 2010. S. I.