L'Agence nationale de valorisation des résultats de la recherche et du développement technologique (Anvredet) a retenu 26 projets de recherche sur 174 susceptibles de contribuer à la création de micro-entreprises innovantes, selon une dépêche de l'APS. L'Anvredet avance qu'elle a valorisé 544 projets d'innovation, dont 174 ayant une relation directe avec l'économie nationale. Les vingt-six projets innovants susceptibles de contribuer à la création de microentreprises technologiques innovantes concernent plusieurs secteurs, dont le transport, les produits alimentaires manufacturés, les énergies renouvelables, la santé humaine, animalière et environnementale et le traitement des eaux. Le premier responsable de cette agence, cité par l'APS, estime que la recherche scientifique et la maîtrise des technologies constituent «la voie idoine vers le développement de la production et de la ressource» à travers la création d'entreprises productrices à rendement permanent. Aussi, a-t-il souligné, l'agence constitue-t-elle un «trait d'union» entre le monde de la recherche et celui des entreprises, d'où la nécessité d'une maîtrise des technologies pour le contrôle des projets innovants et la proposition de moyens de financement et d'un environnement propice pour une période de plus de dix ans. Cette structure n'échappe cependant pas aux difficultés financières. Mais outre le problème du financement, l'agence fait face à d'autres problèmes, notamment son statut juridique en tant qu'entreprise publique à caractère industriel et commercial. En effet, l'agence doit s'autofinancer en vendant les prestations et en exploitant les brevets d'invention au moment où l'économie algérienne n'est toujours pas en mesure de lui permettre de se faire une place dans le marché. L'Anvredet ne dispose toujours pas d'un local à la hauteur de ses aspirations, favorisant l'emploi de cadres à même de lui permettre de mener à bien sa mission de valorisation des résultats de la recherche et du développement technologique. L'Anvredet a été créée en 1998. Placée sous tutelle du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, elle a pour mission la sélection et la valorisation des résultats de la recherche, la promotion de la coopération et de l'échange entre le secteur de la recherche et les secteurs exploitant cette recherche, le renforcement des compétences nationales et l'accompagnement d'idées innovantes. Elle aspire également au renforcement des liens entre les secteurs de la recherche scientifique et des industries, la valorisation et le transfert des nouvelles technologies vers les petites et moyennes entreprises, la relance de l'économie à travers l'innovation et la consécration de la culture de l'innovation au sein des entreprises. Y. S.