Synthèse de Badiaa Amarni Suite à l'affaiblissement de la monnaie américaine, le baril de pétrole a repris, hier son envol en s'échangeant à plus de 80 dollars, et ce pour la première fois depuis trois mois.Le baril de light sweet crude pour livraison en septembre s'échangeait à 80,89 dollars aux alentours de 13h15 GMT, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex). Une hausse de 1,94 dollar par rapport à la veille. Au moment de l'ouverture du marché new-yorkais, l'euro grimpait autour de 1,3115 dollar. Selon les experts, les explications à ce regain des prix du pétrole ne résident pas seulement dans l'affaiblissement du dollar américain mais aussi «dans toutes les discussions autour d'un retour des mesures d'assouplissement monétaire et des matières premières qui sont très solides». Du coup, les prix du pétrole étaient redevenus plus attractifs pour les investisseurs disposant d'autres devises. En plus l'idée circulant chez les investisseurs «d'un assouplissement de politique monétaire, sur fond de ralentissement de la reprise aux Etats-Unis, favorisait l'achat d'actifs concrets comme les matières premières». A Londres, par ailleurs, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre s'échangeait à 79,23 dollars en milieu de matinée, en hausse de 1,05 dollar par rapport à la clôture de vendredi. Pour rappel, vendredi dernier a enregistré une nette baisse du pétrole à New York, le marché étant déçu face au ralentissement de la croissance économique aux Etats-Unis au printemps. Le baril de light sweet crude pour livraison en septembre s'échangeait alors à 77,05 dollars, en recul de 1,31 dollar par rapport à la veille. Cette situation a découlé du rapport négatif sur le PIB américain. C'est dire que la publication des statistiques du PIB aux Etats-Unis une demi-heure avant l'ouverture physique du marché de New York «a eu un effet négatif sur les échanges électroniques». Ceci étant, les prix du pétrole ont rebondi en fin de séance de ce vendredi malgré les chiffres décevants de la croissance du pays. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude pour livraison en septembre avait terminé à 78,95 dollars, avant d'enregistrer une hausse qui se situe à plus de 80 dollars.