Photo : Riad Par Youcef Salami Le rapport 2009 de Sonatrach a été mis en ligne. C'est un volumineux document qui met en exergue une foultitude de chiffres. Il y est ainsi mentionné que les réalisations de l'année 2009, en matière d'investissement, ont atteint un niveau record établi à 1 080 milliards de dinars contre 598 milliards de dinars pour 2008, enregistrant ainsi une hausse de 81%. La rémunération brute des associés, constituant le profit-oïl, est passée, elle, à 407 milliards de dinars en 2009, contre 516 milliards de dinars en 2008, soit une baisse de 21% ; les amortissements et provisions sont passés à 320 milliards de dinars en 2009, contre 285 milliards de dinars en 2008, enregistrant une augmentation de 12%. Le rapport met également en relief un résultat net, pour l'exercice 2009, établi à 284 milliards de dinars, en baisse de 52% par rapport au résultat de 2008. Cette diminution, y est-il écrit, trouve son origine dans la production vendue en liaison avec l'effet combiné de la baisse des quantités vendues et du prix du baril ; la différence entre le coût d'achat et le produit de la vente du gasoil et de l'essence importés pour satisfaire les besoins du marché national ; la constitution d'une provision pour abandon et/ou restauration de sites au titre des systèmes de transport par canalisation, sur la même base de calcul que celle utilisée par l'activité amont, en attendant la promulgation des textes réglementaires, ainsi que la définition par l'Autorité de régulation des hydrocarbures (ARH) de cette provision sur la base d'une expertise. Le chiffre d'affaires relatif aux ventes a reculé, lui, en 2009 de 33% par rapport à l'année 2008, en liaison avec la baisse des quantités exportées et du prix du baril. A noter, cependant, l'amélioration du chiffre d'affaires sur le marché national de 10%, une performance due, d'une part, à une augmentation des quantités de pétrole brut et de gaz naturel et, d'autre part, au revenu provenant des produits raffinés commercialisés par Sonatrach à la suite de la fusion par absorption de l'ex-filiale Naftec à compter du 1er juillet 2009. L'enregistrement de ces opérations dans des comptes de charges est neutralisé par un compte de produit qui permet leur transfert en investissement au niveau des postes du bilan correspondant. Le chiffre d'affaires comprend, en plus des ventes de produits, les prestations fournies aux tiers. Pour 2009, ces prestations s'élèvent à 65 milliards de dinars, dont 41 milliards de dinars représentent des prestations fournies aux associés dans le cadre des contrats de partage de production. Ces prestations, du fait de leur refacturation par ces associés aux périmètres en association, n'ont aucun impact sur le résultat brut d'exploitation. Au chapitre «études et travaux de recherche», le rapport en question explique que ce poste regroupera, à titre d'exemple, les dépenses de géologie et de géophysique engagées dans l'année. L'accroissement de ce poste de 65 milliards de dinars correspond à l'augmentation du programme de forage et d'exploration.