Photo : S. Zoheïr Synthèse de Fella Bouredji Dans le cadre des auditions annuelles qu'il dirige, le président de la République a présidé, jeudi dernier, une réunion restreinte d'évaluation, consacrée au secteur des travaux publics. Dans sa communication, le ministre des Travaux publics a fait le point sur les principaux éléments de la stratégie sectorielle à l'horizon 2030, qui vise la concrétisation de deux objectifs principaux. D'abord, «la sauvegarde d'un patrimoine infrastructurel de plus en plus important». Ensuite, «sa modernisation à travers la réalisation de plusieurs projets structurants en relation avec les grandes options d'aménagement du territoire». Ainsi, le bilan positif dressé durant cette réunion, communiqué hier par l'APS, précise que «la stratégie adoptée a permis au secteur d'enregistrer durant le précédent programme quinquennal 2005-2009, des résultats appréciables à travers, notamment la consolidation des actions engagées depuis 1999». La concrétisation de ce programme d'investissement public pour la période 2010-2014 génèrera des impacts positifs, notamment la création projetée de près de 700 000 emplois, le désenclavement et l'amélioration des conditions de déplacement des populations, le renforcement de l'outil national de réalisation et d'engineering, avec la création et le développement de nouvelles entreprises et bureaux d'études dans la filière des travaux publics, précise la même source. Intervenant à l'issue de la présentation du secteur, le président de la République a souligné que «la concrétisation de l'important programme des travaux publics nécessite d'être accompagnée par des actions liées au développement de la veille technologique, à la consolidation de l'outil national pour l'émergence de nouvelles capacités d'études et de réalisations performantes, et à l'amélioration de la qualification de la ressource humaine par la formation». «Le secteur des travaux publics doit également procéder à la réforme et à la modernisation de l'organisation des services de l'entretien routier pour prendre en charge l'évolution importante de ce patrimoine compte tenu des moyens colossaux qui sont consacrés à son entretien et à sa préservation», a ajouté le chef de l'Etat, cité par l'APC. Il a, par ailleurs, insisté sur «le respect des délais de réalisation, l'exigence de qualité des ouvrages et la maîtrise des coûts, ajoutant que l'expérience acquise par les cadres et les travailleurs du secteur doit être valorisée pour conforter l'outil d'études et de réalisation national». Car, il est essentiel d'«impliquer plus profondément l'outil national d'études et de réalisation qu'il importe d'encourager pour lui permettre d'améliorer ses performances et élever le niveau de ses prestations pour s'aligner sur les standards internationaux consacrés», a conclu le chef de l'Etat.