Après Soraya Haddad, auteur d'une brillante victoire qui lui a valu une médaille de bronze, la journée importante pour la délégation algérienne de judo est sans nul doute celle du 13 août ayant consacré Amar Benyekhlef (90 kg) qui s'est illustré de fort belle manière en décrochant une historique médaille d'argent pour l'Algérie et l'Afrique, dans une discipline technique où il est difficile de planter son étendard. Le judoka algérien a réalisé une saison internationale exemplaire. Tout le monde s'accorde à dire que ce sont les judokas qui ont le plus progressé. Un petit plus pour Amar Benyekhlef qui s'est souvent mis cette année au niveau des meilleurs mondiaux. Il s'est distingué avec une place de cinquième aux Jeux mondiaux universitaires de Thaïlande 2007 et une médaille d'or au tournoi classé de Tré-tori (Italie). Est-ce le retour du judo algérien sur la scène sportive mondiale ? Pour arriver à ces résultats, il faut signaler que les derniers Championnats d'Afrique de judo seniors (hommes et dames) qualificatifs pour les jeux Olympiques de Pékin, qui se sont tenus à Agadir (Maroc), ont été dominés par l'Algérie. Au total, l'élite algérienne avait décroché dix médailles, soit 6 en or, 2 en argent et 2 en bronze. Malgré l'enjeu de la compétition, les dix médaillés algériens ont réussi à se qualifier brillement aux JO de Pékin. Les deux médailles arrachées avec brio par nos représentants sont le résultat qui confirme la bonne santé de judo algérien qui vit une totale stabilité à travers l'élection de Amar Meridja à la tête de la FAJ depuis 1997. Ce dernier a soutenu qu'il a été emballé par la volonté de ses protégés. «Ils ont fait preuve de courage et de volonté pour relever le défi devant les meilleurs du monde, à l'image de Soraya Haddad et Amar Benyekhlef, admirables.» Ce dernier ne s'est incliné que sur un avertissement de l'arbitre qui ne lui a pas compté les points du yoku qu'il a réussi face au Géorgien Irakli Tsirekidze, champion du monde en titre. M. G.