n 2 000 policiers israéliens déployés autour de la mosquée El Aqsa Les forces d'occupation israéliennes ont déployé, hier, plus de 2 000 policiers autour de la mosquée El Aqsa, troisième lieu saint de l'islam, à El Qods, pour le dernier vendredi du Ramadhan. Vendredi dernier, des dizaines de milliers de musulmans avaient prié sur l'esplanade, sans incident, sous haute surveillance policière. Israël, qui a ordonné récemment des mesures de restriction pour empêcher l'accomplissement des prières à la mosquée El Aqsa durant le mois de Ramadhan, a aussi interdit les visites entre familles à El Qods, durant ce mois sacré et l'Aïd El Fitr. Les hommes à moins de 60 ans et les femmes à moins de 45 ans ont été interdits d'accès à El Aqsa pour la prière sans autorisation spéciale. n Israël pressé par l'AIEA de signer le Traité de non-prolifération nucléaire L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a indiqué, hier, avoir demandé à Israël de signer le Traité de non-prolifération nucléaire (TNP) et de se conformer aux normes et aux règlements de l'agence. Selon un rapport publié dans la journée, le chef de l'AIEA Yukiya Amano, a, lors d'une visite effectuée en août dernier au Proche-Orient, «invité Israël à considérer une participation au Traité de non-prolifération et à adapter ses installations nucléaires aux normes de sécurité de l'AIEA». La demande de M. Amano intervient après une résolution adoptée en septembre 2009, sous l'impulsion de pays arabes, par les membres de l'AIEA, dans laquelle ils expriment leur «inquiétude au sujet des capacités nucléaires d'Israël» et enjoignent l'Etat hébreu à signer le TNP. Une résolution similaire a été votée en mai dernier lors de la conférence de suivi du TNP à New York. Le TNP, vieux de 40 ans, est fondé sur un consensus entre les pays possédant des armes nucléaires et ceux qui n'en ont pas. Les pays nucléaires acceptent d'éliminer leurs arsenaux nucléaires, les pays non nucléaires promettent de ne pas acquérir ce genre d'armes et toutes les parties du traité ont la garantie d'avoir droit à l'utilisation de l'énergie nucléaire pacifique tant qu'elles respectent leurs obligations. n Tadjikistan : deux morts dans un attentat contre le siège de la police Deux policiers ont trouvé la mort dans l'attentat à la voiture piégée perpétré, hier, contre le siège de la police criminelle à Khoudjand, dans le nord du Tadjikistan, a-t-on annoncé de source officielle dans un nouveau bilan. Le porte-parole du ministère de l'Intérieur, le colonel Moukhammadjon Nazriev, a affirmé à la presse que «deux officiers de la police sont morts dans l'explosion», ajoutant que deux «terroristes» avaient été également abattus. Un précédent bilan de cet attentat faisait état d'au moins 25 blessés. L'attentat survient au lendemain du limogeage par le président tadjik Emomali Rakhmon du chef des services de sécurité de l'Etat, après l'évasion spectaculaire fin août de 25 prisonniers. Le ministère de l'Intérieur a annoncé avoir interpellé l'un des organisateurs de l'évasion et ce, au cours d'une opération dans une région montagneuse près de la capitale Douchanbé. Il s'agirait d'un ancien détenu de la prison militaire américaine de Guantanamo, à Cuba, selon un porte-parole de la police. Les autres évadés sont toujours recherchés. Le Tadjikistan avait sollicité l'aide de la Russie et de l'Afghanistan. n Brésil : Petrobras annonce vouloir lever jusqu'à 64 milliards de dollars La compagnie pétrolière brésilienne Petrobras a annoncé, hier, son intention de lever jusqu'à 64 milliards de dollars par l'émission de nouvelles actions, pour financer les investissements destinés à l'exploitation de nouveaux gisements en eaux très profondes. Petrobras mettra en vente 2,1 millions de nouvelles actions ordinaires et 1,5 million de titres préférentiels qui, au prix actuel du marché, totaliseront 111 milliards de reais, soit quelque 64 milliards de dollars (50 milliards d'euros), précise le pétrolier dans un communiqué. La compagnie ajoute que si la demande est forte, elle pourra encore porter son offre à 74 milliards de dollars. Cela représente une hausse de capital correspondant à plus de 40% de la valeur de la compagnie, évaluée jeudi à quelque 150 milliards de dollars. n Les négociations turco-russes sur l'oléoduc Samsun-Ceyhan bloquées Les négociations entre la Russie et la Turquie pour la construction d'un oléoduc entre les ports turcs de Samsun et Ceyhan repartent «de zéro» en raison des demandes «inacceptables» d'Ankara, a indiqué hier Transneft, le monopole russe de construction d'oléoducs. «La proposition (de la Turquie) est de conclure un accord intergouvernemental dans lequel on essaye de nous coincer dans un cadre économiquement inacceptable», a déclaré le patron de Transneft, Nikolaï Tokarev, cité par l'agence Ria Novosti. «Bien entendu, nous ne sommes pas d'accord et nous repartons pratiquement de zéro pour le nouveau round de négociations», a-t-il ajouté. La Russie et la Turquie ont signé, en août 2009, un protocole d'accord, prévoyant le lancement du projet d'oléoduc entre les ports turcs de Samsun, sur la mer Noire, et de Ceyhan, sur la Méditerranée. Cet oléoduc est prévu pour transporter 60 à 70 millions de tonnes de pétrole chaque année.