Les chantiers «avancent» au Gabon pour la Coupe d'Afrique des nations 2012, a estimé dimanche dernier le général Seyi Mémène qui conduisait l'inspection de la Confédération africaine de football (CAF), a-t-on appris auprès du comité d'organisation (Cocan). Le général Mémène a affirmé, à l'issue de deux jours de visite d'inspection, que les travaux avançaient aussi bien à Libreville que dans la région de Franceville (sud-est), sites retenus par le Gabon pour l'organisation de la CAN 2012, lors d'une intervention filmée devant le Cocan. «Nous venons de terminer (dimanche) la visite sur les sites de Libreville. Il n'y a aucun commentaire à faire, les travaux avancent», a déclaré le chef de la mission d'inspection de la CAF lors de cette intervention, ajoutant qu'à Franceville les inspecteurs ont «remarqué que les chantiers avancent avec beaucoup de satisfaction». M. Mémène a annoncé qu'il y aurait au moins une autre inspection de la CAF, alors que cette visite (la quatrième) devait être la dernière. «Nous serons là probablement vers la première semaine de décembre et nous inspecterons toutes les infrastructures inscrites dans le cahier des charges de la CAF», a-t-il déclaré sans plus de précisions. Le général Mémène a demandé au Cocan de «faire en sorte que ces travaux continuent avec le même rythme» et au ministre et au gouvernement de «s'impliquer davantage pour qu'il n'y ait aucun ralentissement, quel que soit le motif et pour que les échéances (...) soient respectées». Lors de leur précédente visite en mars, les inspecteurs s'étaient inquiétés du retard pris par les chantiers et avaient invité les autorités gabonaises, qui co-organisent l'événement avec la Guinée équatoriale, à rectifier le tir. Depuis, le gouvernement gabonais a annoncé une série de mesures, notamment le paiement de certains travaux. «Les efforts entrepris (...) ont été reconnus», a réagi Monique Ondo Mvé, responsable de la communication du Cocan, selon qui il a été demandé aux sociétés réalisant les travaux de livrer tous les stades pour juin-juillet 2011. «Tant que nous n'aurons pas terminé de réaliser toutes les infrastructures pour la CAN, le Gabon restera sous pression», a-t-elle ajouté.