Le Gabon, co-organisateur de la prochaine CAN 2012 avec la Guinée Equatoriale, accuse un grand retard dans la construction d'infrastructures en prévision de ce tournoi. Le constat a été établi par la Confédération africaine de football (CAF) au terme d'une mission d'inspection au Gabon, lundi et mardi derniers. La CAF évoque même des retards inquiétants. Le premier vice-président de la Confédération africaine, Seyi Mémène, confirme : « Comparativement à notre dernière visite d'inspection, nous n'avons constaté aucun changement. Rien n'a été fait depuis la dernière visite depuis 18 mois ». Selon lui, le Gabon bénéficiera d'un délai de deux mois afin de faire bouger les choses. Faute de quoi, laisse-t-il entendre, l'instance du Camerounais Issa Hayatou priverait le Gabon du droit d'organisation du prochain tournoi continental, le dernier tenu en année paire. « Nous ferons une nouvelle inspection dans les deux mois qui suivent et nous donnerons une réponse définitive quant à la capacité du Gabon d'organiser cette épreuve » estime encore Seyi Mémène dans une déclaration faite à Chronofoot. Le ministre gabonais des Sports, René Ndemezo'o Obiang, tient de son coté des propos rassurants, histoire de calmer les appréhensions de la CAF. « Nous sommes conscients de notre retard dans la réalisation des infrastructures. Mais le chef de l'Etat a pris les mesures nécessaires pour que notre pays soit prêt le jour J », tempère-t-il. Notons qu'après la CAN 2012, cette compétition se tiendra en années impaires. La Libye accueillera la première édition en 2013.