La chambre algéro-allemande de commerce et d'industrie AHK Algérie a organisé, hier, une conférence de presse pour présenter le Salon international de l'architecture, des matériaux et des systèmes «BAU» 2001, organisé par la foire de Munich «Messe München». En présence de MM. Mirko Arend, directeur du salon BAU, et de M. Andreas Hergenröther, directeur général d'AHK Algérie, la représentante du salon a dépeint un tableau exhaustif de cette rencontre internationale. «BAU 2011» est, en effet, le plus grand et plus important Salon mondial de l'architecture, des matériaux et des systèmes. Il se tiendra du 17 au 22 janvier 2011 au nouveau parc des expositions de Munich. Durant cette manifestation économique, tous les corps de métiers et les matériaux de construction seront rassemblés sous un même toit : des leaders du marché et de toutes les grandes marques, soit plus de 1 900 exposants sur 180 000 m2, plus de 212 000 visiteurs de 151 pays ; une plateforme de dialogue unique en son genre pour tous ceux qui participent à l'étude, à la construction et à l'aménagement dans le bâtiment ; le plus grand Salon du monde pour les architectes et les ingénieurs avec plus de 38 000 projecteurs. Cette rencontre attire-t-elle les entreprises algériennes ? La représentante du salon répond par la négative. Aucune entreprise algérienne n'a participé aux différentes éditions du salon. En revanche, affirme la même source, le nombre de visiteurs algériens est sans cesse en augmentation. Les organisateurs ont enregistré une augmentation des visites de 100% depuis l'année 2009. Ainsi, de 30 visites enregistrées en 2007, le nombre est passé à 60. Ce qui lui fait dire que les opérateurs algériens commencent à s'intéresser à ce nouveau créneau du bâtiment. Durant la rencontre d'hier, le professeur Klaus Sedlbauer, président-directeur général du plus grand institut allemand de recherche du bâtiment, la Fraunhofer-Allianz Bau, et directeur de l'institut de physique du bâtiment, a fait une présentation sur le thème principal du salon : «Bâtiment intelligent - le chemin vers la durabilité.» Le conférencier a axé sa communication sur l'efficience énergétique, un des défis futurs du bâtiment. Ce défi, selon lui, consiste à faire fonctionner harmonieusement la construction durable, l'économie globale et la responsabilité sociale. Et dans ce cadre, il a affirmé que la législation européenne soutient l'efficience énergétique du bâtiment et, par conséquent, tout nouveau bâtiment devra bligatoirement produire sa propre énergie à partir de 2019. S. B.