La Direction générale de la Sûreté nationale et l'Organisation nationale des associations pour la sauvegarde de la jeunesse lancent, le 10 octobre prochain, une campagne d'information, de sensibilisation et d'orientation sous le slogan «ensemble pour l'avenir de nos jeunes». Cette campagne, qui s'inscrit dans le cadre de la politique de rapprochement police-citoyen, a pour but «l'écoute des jeunes sur les souffrances sociales et psychologiques qu'ils endurent», indique un communiqué parvenu à notre rédaction. Pour donner un avant-goût de cette campagne, des journées portes ouvertes sont prévues du 5 au 7 octobre prochains, au niveau de l'esplanade de la Grande-Poste, à Alger, à l'intention du grand public. Une équipe de travail, composée de médecins, de psychologues, ainsi que des éducateurs de prévention seront disponibles sur place, à l'écoute des jeunes, de leurs angoisses, pour les aider à gérer leurs émotions, leur stress. D'autre part, des cellules d'écoute mobiles sillonneront la capitale durant six mois à bord de «psycho-bus» en faisant des escales au niveau des communes, selon un programme élaboré par la Direction générale de la Sûreté nationale. L'idée est de mettre à la disposition des jeunes une équipe spécialisée d'éducateurs et de psychologues afin de les aider à s'exprimer et exposer leurs problèmes et à les orienter pour qu'ils puissent retrouver le bien-être et s'épanouir dans leur vie familiale et professionnelle. D'autant que beaucoup de jeunes ont du mal à communiquer et ont un immense besoin d'être accompagnés dans les moments difficiles. De plus, pour la famille, il est souvent difficile de décrypter les émotions de sa progéniture, ou de prévenir les comportements à risque, notamment de l'adolescent qui peut basculer, d'un moment à l'autre, dans le monde impitoyable de la drogue et de la délinquance. Etre à l'écoute des jeunes est donc une manière de les empêcher de glisser sur la mauvaise pente. C'est aussi l'objectif phare de cette campagne. Car, comme on le dit si souvent, mieux vaut prévenir que guérir ! A. B.