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Du solaire, du photovoltaïque et de l'éolien pour la production d'électricité La Commission de régulation de l'électricité et du gaz mise sur les énergies renouvelables
La Commission de régulation de l'électricité et du gaz (Creg) vient d'élaborer deux scénarios pour l'intégration des énergies renouvelables dans la production d'électricité. La première hypothèse prévoit que 8% de la production d'électricité, projetée à l'horizon 2020, doit provenir des énergies renouvelables et être répartie comme suit : 6% en solaire, 1,8% en photovoltaïque et le reste (0,2%) en éolien. La deuxième hypothèse table sur une proportion moins importante : 6%, dont 4% en solaire, 1,3% en photovoltaïque et le reste (0,7%) en éolien. Ces scénarios, la Creg les a consignés dans son programme dit indicatif des besoins en moyens de production d'électricité pour la période 2010-2019, selon une dépêche de l'APS. Si les chargés du secteur de l'énergie en arrivaient à traduire dans les faits ces projections (premier scénario) établies par la commission de régulation, cela permettrait d'atteindre une capacité d'énergie renouvelable de 1 675 MW en 2019, à installer à partir de 2015 à raison de 335 MW/an. Conséquence immédiate, le gain cumulé en consommation de gaz en 2019 serait de 3,6 milliards de m3, selon la Creg. Pour ce qui est du deuxième scénario, il est possible de dégager une capacité de 1 180 MW à installer à partir de 2015, à raison de 235 MW/an. Le gain cumulé en gaz naturel en 2019 serait, dans ce cas, de 2,4 milliards de m3. Pour la production et la puissance maximum, appelée PMA, de l'électricité, la Creg mise, à l'horizon 2019, sur un taux de croissance de 7% pour la première et de 7,2% pour la deuxième, dans le scénario fort. Dans le scénario moyen, la production devrait augmenter, pour la même période, de 5%, alors que le taux de croissance de la PMA serait de 4,9%. Quant à la capacité totale du parc de production de référence, en considérant les puissances développables des groupes existants, elle est estimée à 9 109 MW, alors que les capacités à déclasser sur la période 2009-2019 sont de 2 536 MW. La capacité totale des centrales en construction est de 2 550 MW. La Creg indique par ailleurs qu'il a été décidé le renforcement, sur la période 2013-2015, du parc de production par une capacité de 2 400 MW, dont 800 MW par les centrales de turbine à gaz et 1 600 MW centrales à cycle combiné. La Creg a évoqué également la demande. Selon les prévisions qu'elle a mises au point, la Creg table sur une PMA de 11 760 MW et une production de 68 000 GWh à l'horizon 2019 et ce, dans le scénario moyen. Pour satisfaire la demande projetée sur la période 2010-2019 et faire face aux limitations dues à l'effet de température, dans ce même scénario, la puissance additionnelle proposée sur la période 2016-2019 est de 2 940 MW. Le scénario fort des prévisions de la demande en électricité, qui correspond à une relance économique soutenue, fait ressortir, à l'horizon 2019, une PMA de 14 530 MW et une énergie produite de 83 420 GWh. La commission de régulation estime aussi que, pour faire face à la demande prévue dans ce scénario, il est nécessaire de réaliser, en plus de la capacité décidée dans le programme indicatif 2008-2017, une capacité additionnelle de 6 500 MW sur la période 2013-2019. Y. S.