Photo : S. Zoheir Par Amirouche Yazid Un décret exécutif, publié au Journal officiel, indique que chaque Algérien aura bientôt un numéro d'identification national (NIN). Porté sur les documents officiels d'identité, de circulation et de voyage des citoyens algériens, le document est attribué aux personnes physiques de nationalité algérienne et aux ressortissants étrangers nés en Algérie et y résidant régulièrement. Le «NIN» est composé de 18 chiffres correspondant aux données d'état civil des personnes physiques comme le numéro de l'acte de naissance, le code de la commune ou le pays de naissance, le sexe, la naissance en Algérie ou à l'étranger. Le décret note que le numéro d'identification national sera utilisé par les institutions, les administrations et les organismes ayant adopté d'autres numéros d'identification dans leurs procédures. Le même décret exécutif a par ailleurs fixé la liste des imprimés de l'état civil en usage dans les communes et les services consulaires. Il est ainsi indiqué que «les caractéristiques techniques de l'extrait d'acte de naissance spécial requis pour la délivrance de la carte nationale d'identité et du passeport sont fixés par un arrêté du ministre chargé de l'intérieur». Il faut rappeler à cet effet qu'un extrait d'acte de naissance spécial a été institué pour tout dossier de demande d'une carte nationale d'identité et de passeport biométriques. Techniquement, le «NIN» est structuré sous un nouveau format. Deux positions comportant différentes indications (le sexe, la mention de l'acte, la naissance en Algérie ou à l'étranger et la naturalisation). Trois autres positions sont réservées aux trois derniers chiffres de l'année d'inscription dans le registre des naissances. Quatre positions indiquant le code de la commune ou du pays de naissance. Cinq positions pour le numéro de l'acte de naissance. Deux autres positions renvoient au numéro d'une série de registres par année. Deux autres positions pour représenter la clé de contrôle.Ces nouveautés signeront-elles la fin des lenteurs bureaucratiques caractérisant les services de l'état-civil ? Difficile d'y croire.