La sélection algérienne de football, devra impérativement «se remettre en question», pour repartir du bon pied lors des éliminatoires de la CAN 2012, à l'issue de la défaite (2-0) concédée dimanche à Bangui face à la Centrafrique, pour le compte de la 2e journée, a estimé le défenseur Carl Medjani. «Je pense qu'il ne faut pas se mentir, on n'a pas été bons lors de cette rencontre sur tous les plans. Il ne faut pas se cacher derrière de fausses excuses, même si on a joué dans des conditions un peu particulières. Maintenant, il faudra se remettre en question car rien n'est encore perdu», a-t-il indiqué à l'APS. Carl Medjani a disputé dimanche son premier match officiel en tant que titulaire avec la sélection algérienne. Le sociétaire d'Ajaccio (Ligue 2 française), a remplacé au pied levé Rafik Halliche, forfait à la dernière minute en raison d'une blessure. «J'ai essayé de jouer le plus normalement, même si les conditions de jeu étaient un peu spéciales. J'ai donné le meilleur de moi-même lors de ce match, mais ma joie n'est pas complète en raison de cette défaite», a-t-il ajouté. Concernant l'équipe centrafricaine, Carl Medjani estime que l'Algérie n'a pas sous-estimé cette sélection. «On n'a pas pris ce match à la légère, loin de là, car on etait prévenus d'avance sur le potentiel de cette équipe. On savait qu'elle a fait un bon match face au Maroc [ndlr, 0-0 à Casablanca]. On n'a pas été la hauteur, un point c'est tout», a-t-il expliqué. Pour Medjani, ce revers devant une équipe centrafricaine, pourtant à la portée des Verts, ne doit en aucun cas décourager les Verts, en prévision du reste du parcours. «Nous devons nous remettre au travail et surtout ne pas baisser les bras, car rien n'est encore joué dans la course à la qualification. Il reste 12 points en jeu, et nous sommes obligés de gagner les quatre rencontres qui nous restent pour nous qualifier, inchallah. Notre destin est entre nos mains, et il ne faut pas se focaliser sur nos adversaires.» Dos au mur après ce revers, la sélection algérienne n'aura d'autre alternative que de remporter toutes les rencontres qui lui restent pour espérer se qualifier à la prochaine CAN. Selon Medjani, le coup est jouable. «Le plus important maintenant est de rester solidaires et surtout ne pas abdiquer. On aura assez de temps pour préparer le prochain match [ndlr face au Maroc] et redevenir une équipe qui fait peur», a-t-il rassuré. A l'issue de cette 2e journée, l'Algérie est classée à la 4e et dernière place du groupe D avec 1 pt en deux matchs, une situation qui est loin de faire paniquer Carl Medjani : «On n'a plus droit à l'erreur, ni de calculs à faire. Si nous parvenons à grignoter les 12 pts mis en jeu, je pense que ça serait suffisant pour nous qualifier. Le temps nous donnera raison, inchallah», a-t-il conclu.