Les objectifs de nos deux représentants tournent donc autour de beaucoup d'exigences. Mais le plus important, et certainement le plus significatif, serait de réussir un grand coup dans cette joute en s'octroyant le titre bien sûr. Celui qu'on attendait impatiemment, qui ferait chavirer tout le monde, l'entraîneur du GSP, M. Reda Zeguili dont l'objectif de son équipe est de conserver le trophée gagné à Yaoundé face à Minuh du Cameroun dans sa salle et devant son public. «Nous avons les moyens de conserver ce trophée, et ce, grâce au professionnalisme, au sérieux et aux ambitions des joueurs qui veulent offrir un autre titre de gloire au GSP et au handball algérien», a-t-il souligné avant d'ajouter : «Nous défendrons avec hargne notre titre surtout que celui-ci nous permettra de participer en Egypte à la Supercoupe d'Afrique contre le détenteur de la coupe des coupes en l'occurrence le Zamalek.» Pour sa part, l'entraîneur de la JSE Skikda, M. Farouk Dehili, a déclaré que l'objectif de sa formation est d'aller le plus loin possible dans cette compétition. Donc, plus l'équipe est en marche et plus elle avance. Il devrait y avoir de la signification pour un projet. Nos représentants ne doivent pas se présenter face à leurs adversaires dans la peau d'une équipe ordinaire, statique. Elle doit forcer son destin. Elle aura toujours de bonnes raisons de le faire, surtout lorsqu'elle préconise un véritable surpassement dans l'effort. Elle ne devrait pas justement jouer pour jouer, mais plutôt fonder le jeu sur les prédispositions naturelles qu'elle pourrait avoir, développer jusqu'au bout l'idée du rendement collectif et des convictions partagées. Un entraîneur comme Reda Zeguili du GS Pétroliers ou Farouk Dehili de la JSE Skikda, est là pour guider l'équipe vers le titre suprême. Mais cela n'empêche pas les échanges avec les connaisseurs de la petite balle ronde. Les équipes algériennes devraient avoir ici et là leur façon bien particulière de s'imposer. Dans la moisson de mouvements qui débouchent régulièrement sur une parfaite implication collective, ça devrait commencer par l'aspect défensif, c'est-à-dire la récupération, le placement. La récupération, c'est aussi le côté sécurisant. Il faudrait absolument être costaud à ce niveau. C'est la base qu'on ne peut nullement négliger. Après, c'est ce qu'il y a de plus enthousiasmant. Ce qui compte finalement c'est l'utilisation du ballon, la capacité à répéter les enchaînements, le jeu lors des deux phases, ainsi que toutes les variétés que l'on peut apporter. Mais les choses ne peuvent pas être aussi simples que l'on pense. L'application est plus complexe et exige une préparation bien précise. Mais quand on a le fond, la différence se fait dans la variété des solutions. En un mot, nos représentants auraient besoin lors de cette Ligue africaine des champions, de réponses collectives, coordonnées, avant de miser sur l'exploit individuel. Sûr que les joueurs s'y feront plaisir, comme on devrait tous aimer les voir courir, le regard haut, l'esprit bien pensant et le cœur léger… H. C.