Une lourde responsabilité repose encore sur les épaules de l'attaquant slovaque, qui a fait trembler les filets à six reprises et délivrer trois passes décisives cette saison. Stanislav Šesták joue depuis maintenant trois ans en Bundesliga, sous le maillot du VfL Bochum. Grâce aux buts (22) et aux passes décisives (12) dont il a été l'auteur ces deux dernières saisons, le club a pu se maintenir à chaque fois, en dépit d'un budget modeste. Cette année aussi, la formation se bat pour rester au sein de l'élite allemande. Une lourde responsabilité repose encore sur les épaules de l'attaquant slovaque, qui a fait trembler les filets à six reprises et délivrer trois passes décisives cette saison. Le joueur de 27 ans fait partie des cadres non seulement à Bochum, mais aussi dans l'équipe nationale de son pays, qui s'est qualifié pour la Coupe du monde de la FIFA pour la première fois depuis son indépendance, en 1993. Lors des qualifications pour Afrique du Sud 2010, Šesták a inscrit six buts en six rencontres, contribuant largement au succès de la Slovaquie. L'été prochain, l'attaquant et ses coéquipiers seront confrontés à l'Italie, championne du monde en titre, au Paraguay et à la Nouvelle-Zélande au sein du Groupe F. Au micro de FIFA.com, Šesták évoque son instinct de buteur, son rôle au sein de l'équipe nationale et les objectifs de la Slovaquie pour le grand rendez-vous du ballon rond. Vous faites preuve d'efficacité aussi bien en Bundesliga qu'en équipe nationale. Porter les couleurs de la Slovaquie, qu'est-ce que cela représente pour vous ? C'est toujours un grand honneur pour moi. La Slovaquie est un très jeune pays, les succès sportifs ne peuvent lui faire que du bien. C'est donc une grande responsabilité pour nous, les joueurs. Votre pays s'est qualifié pour la Coupe du monde de la FIFA pour la première fois depuis son indépendance. Qu'est-ce que cela signifie pour le football slovaque ? Nous espérons bien sûr que cela va donner un élan au football slovaque. Jusqu'ici, le sport numéro un dans notre pays, c'était le hockey sur glace. Peut-être que notre participation à la Coupe du monde donnera un coup de pouce au football de notre pays, surtout si nous parvenons à tirer notre épingle du jeu. Je me réjouis en tout cas pour les fans. Si nous nous sommes qualifiés, c'est notamment parce que nous avons obtenu de bons résultats à domicile. Vous vous êtes distingué durant les qualifications comme le meilleur buteur de la Slovaquie. Est-ce important pour vous ? Cela peut passer pour de la fausse modestie, mais le fait est que ce qui compte pour moi, en premier lieu, c'est le succès de l'équipe. Le reste n'a pas tellement d'importance. Bien sûr, pour un attaquant, ce n'est pas plus mal de marquer. La confiance en soi joue un grand rôle, c'est vrai. Mais les statistiques m'importent peu. Quel est votre rôle au sein de l'équipe nationale ? A 27 ans, je fais partie des joueurs les plus expérimentés du groupe. On attend de moi que je prenne des responsabilités, ce que je fais volontiers. Mais il y a plusieurs autres piliers. Je pense par exemple à Martin Škrtel ou Miroslav Karhan. Robert Vittek a également marqué des buts importants pour nous. La compétition reine en Afrique du Sud commence dans deux mois. Quelles sont vos attentes ? Je suis vraiment impatient d'aller en Afrique du Sud. Cela doit être un pays magnifique et je suis heureux que cette Coupe du monde me donne l'occasion de le découvrir un peu. Par ailleurs, participer à une Coupe du monde, ça a toujours été mon rêve. Je vais pouvoir le réaliser là-bas. La Slovaquie sera confrontée à l'Italie, au Paraguay et à la Nouvelle-Zélande. Que pensez-vous de ce groupe ? Il me paraît inutile d'envisager la première place. Je suis à peu près sûr que ce sont les champions du monde qui vont prendre la tête du groupe. Mais la deuxième place peut être pour nous. Ce serait une grande réussite pour la Slovaquie. Seriez-vous satisfaits d'atteindre les huitièmes de finale ou espérez-vous encore plus ? Cela dépendra de l'adversaire. Nous verrons bien. Ce que nous voulons, c'est aller le plus loin possible. Vos coéquipiers à Bochum Anthar Yahia (Algérie) et Zlatko Dedic (Slovénie) seront sans doute présents lors de la Coupe du monde de la FIFA eux aussi. Est-ce un sujet dont vous parlez entre vous ? On discute beaucoup dans les vestiaires, notamment du fait que les équipes d'Anthar et de Zlatko seront dans le même groupe. Pour ma part, je serais en tout cas très heureux de retrouver l'un ou l'autre sur mon chemin au cours du tournoi. Cela voudrait dire que nous avons réussi à aller loin.