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«Le processus de décolonisation du Sahara occidental connaît de graves entraves» Medelci l'a affirmé à l'occasion de la célébration de la Journée des Nations unies
Le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a regretté, les «graves entraves» que connaît le processus de décolonisation du Sahara occidental, hier à Alger, dans une allocution prononcée à l'occasion de la célébration de la Journée des Nations unies, coïncidant avec le 65e anniversaire de l'entrée en vigueur de la Charte de cette organisation.«Nous regrettons le fait qu'il subsiste, à ce jour, un certain nombre de situations où ce principe fondamental (l'autodétermination) se heurte à des obstacles et se trouve contrarié», a souligné M. Medelci. Il a encore relevé, que «ceci est singulièrement le cas du Sahara occidental dont le processus de décolonisation connaît de graves entraves en dépit des résolutions pertinentes des Nations unies qui consacrent le droit à l'autodétermination du peuple sahraoui». Cette déclaration intervient dans un contexte marqué par l'annonce d'un quatrième round de pourparlers, début novembre prochain, entre le Royaume du Maroc et le Front Polisario, sous l'égide des Nations unies, devant préparer des négociations formelles entre les deux parties. Ce faisant, l'envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU, Christopher Ross, s'était rendu successivement à Alger, dans les camps de réfugiés sahraouis à Tindouf, en Mauritanie et enfin au Maroc dans le cadre d'une tournée régionale visant à relancer les pourparlers entre le Maroc et le Polisario, dont la dernière réunion informelle a eu lieu à New York, en février dernier. Une réunion qui n'a pu aboutir à des avancées réelles, à l'instar des quatre rounds des négociations directes, sous l'égide de l'ONU, ayant eu lieu depuis 2007, à Manhasset, près de New York, et deux réunions informelles à Vienne et à New York. M. Medelci a, d'autre part, lors d'une récente déclaration à la radio nationale, relevé que la nouvelle dynamique des négociations entre le Front Polisario et le Maroc, menée par l'envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU, est «contrariée» par la position du Maroc, qui «bloque les négociations sur toute solution autre que la sienne». Pour en revenir à son allocution, le chef de la diplomatie algérienne a rappelé «l'impératif d'universalité du droit à l'autodétermination qui a permis à l'écrasante majorité des Etats membres de l'ONU d'acquérir leur indépendance». Relevant que l'ONU est «sans nul doute le creuset où se traduisent et s'affinent les droits et les exigences de tous les peuples», il a salué les efforts considérables consentis par les fonctionnaires des Nations unies et toutes les agences onusiennes en particulier le haut- commissariat aux réfugiés et le Programme alimentaire mondial, notamment pour «l'accompagnement du peuple sahraoui en vue de le soulager des contraintes que lui impose sa condition de réfugié». A. R.