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Le commandement de la 5ème région de la Gendarmerie nationale dévoile les résultats de l'enquête 258 personnes impliquées dans le trafic de ciment à l'Est
De notre correspondant à Constantine Nasser Hannachi L'enquête diligentée par le commandement de la cinquième région de la Gendarmerie nationale sur la spéculation de ciment à l'est du pays a réussi un sacré filet. 258 personnes, dont 5 cadres dans des cimenteries et des banques, sont impliquées dans cette affaire ayant occasionné une perte sèche de près de 228 milliards de centimes se rapportant à 266 000 tonnes. 35 accusés sont recherchés et 42 placés sous mandat de dépôt. Selon le lieutenant colonel Tahar Benaamane, la quantité de ciment permet d'édifier 8 850 logements de type F3. Cette affirmation a été émise hier lors d'une conférence de presse tenue au siège du groupement à Mansourah. Les investigations ont duré une année suit à de solides renseignements. Au préalable, des informations faisaient état de trafic intensif au niveau des cimenteries de Aïn El Kebira, Aïn Touta, Labiadh et Hamma Bouziane, respectivement dans les wilayas de Sétif, Batna, Tébessa et Constantine. Ce qui a poussé les services de la gendarmerie à enclencher leur enquête. Suivra un rapport épineux qui sera examiné avant de livrer les premiers indices. Ainsi, sur les 120 dossiers concernant la cimenterie de Constantine 60 se sont avérés «douteux». Dès lors, l'enquête sera élargi jusqu'à d'autres wilayas notamment du Sud est à Oued Souf et Ouargla, et ce, en raison des chantiers qui y sont engagés «virtuellement». Désormais, la vente de ciment se fera après que le maître d'ouvrage eut fixé les quantités requises. Sans quoi aucune unité commerciale ne devra servir ce matériau. Comme il est stipulé que le payement doit s'effectuer par chèque pour déjouer toute tentative de fraude. Des mesures qui interviennent, selon le lieutenant colonel Bennaamane, après que l'enquête de la gendarmerie eut dévoilé les circuits de l'informel dans lesquels le ciment se monnaie.