Synthèse de Ziad Abdelhadi Après des baisses successives, suivies d'une envolée, les prix du pétrole ont chuté depuis hier. Avant vendredi dernier, les cours du pétrole brut avaient gagné cinq dollars en une séance, dépassant ainsi le seuil des 120 dollars. La hausse, selon des analystes, est due à plusieurs facteurs : les tensions géopolitiques dans le Caucase, la rechute du dollar face à l'euro, la fonte des stocks d'essence aux Etats-Unis et la crainte que l'OPEP ne réduise sa production en septembre. Hier, les cours du pétrole fléchissaient légèrement. Sur l'Intercontinental Exchange de Londres, le baril de brent pour livraison en octobre a perdu 41 cents à 119,75 dollars. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» pour livraison en octobre lâchait 48 cents à 120,70 dollars. Rappelons que les cours de pétrole avaient atteint des records de 147,50 dollars à Londres et de 147,27 dollars à New York le 11 juillet dernier avant de s'écrouler, perdant 35 dollars en un mois, conséquence de la prolifération alarmante de signes de baisse de la demande pétrolière. Soulignons que, du côté des marchés asiatiques, les cours du brut avaient affiché une légère hausse vendredi dernier dans les échanges électroniques cotés en Asie après un bond de plus de cinq dollars à la clôture à New York, dans les échanges d'hier matin le prix du baril de «light sweet crude» pour livraison en octobre prenait 26 cents à 121,44 dollars le baril. Il avait clôturé jeudi soir à New York à 121,18 dollars après avoir gagné 5,62 dollars. Le baril de pétrole brent pour livraison en octobre engrangeait 29 cents à 120,45 dollars.