WikiLeaks promet une publication sept fois plus volumineuse que sur l'Irak Le site WikiLeaks a promis, hier, une prochaine publication sept fois plus volumineuse que les 400 000 documents confidentiels récemment publiés sur la guerre en Irak, sur un sujet et à une date non précisés. «La prochaine publication a sept fois la taille des documents sur la guerre en Irak», indique le site spécialisé dans la révélation de documents confidentiels, sur son compte Twitter. «Pression intense là-dessus depuis plusieurs mois. Aidez-nous à rester forts», écrit WikiLeaks dans un style télégraphique, en ajoutant un lien vers une page pour le versement de fonds. L'annonce intervient au moment où le cofondateur et rédacteur en chef de WikiLeaks, l'Australien Julian Assange, fait l'objet d'un mandat d'arrêt international lancé par la Suède dans le cadre d'une enquête pour viol et agression sexuelle. Après avoir publié en juillet 77 000 documents militaires américains classés sur la guerre en Afghanistan, WikiLeaks a récidivé sur la guerre en Irak le mois dernier, en publiant quelque 400 000 rapports d'incidents, écrits de 2004 à 2009 par des soldats américains, portant notamment sur des faits de torture. WikiLeaks, devenu depuis quelques mois la bête noire du Pentagone, n'a pas révélé à qui il doit les fuites massives de documents de l'armée américaine. L'Ukraine fait un premier pas vers l'abrogation des visas en Europe L'Ukraine a franchi un premier pas, hier, vers l'exemption de visas pour ses citoyens se rendant en Europe en se mettant d'accord à Bruxelles sur une feuille de route détaillant les efforts à faire par Kiev pour y parvenir. L'accord sur ce «plan d'action» pour l'abolition des visas pour l'Ukraine a été scellé à l'occasion d'une rencontre entre le chef de l'Etat ukrainien Viktor Ianoukovitch et les représentants de l'Union européenne, les présidents de la Commission José Manuel Barroso et de l'UE, Herman Van Rompuy. «Je suis très satisfait que nous ayons pu nous mettre d'accord pour lancer un plan d'action de l'Ukraine visant à établir un régime d'exemption de visa pour les séjours de courte durée», a déclaré le président de la Commission européenne lors de cette réunion, retransmise sur la chaîne de télévision des institutions européennes. L'adoption de ce plan ne constitue qu'un premier pas. Kiev devra encore faire des efforts majeurs pour remplir certaines exigences européennes relatives au contrôle des frontières, aux migrations, à la politique d'octroi de l'asile politique, à la sécurité et à la protection des documents. Faute de système commun, Moscou propose à l'OTAN une protection réciproque Le président russe Dimitri Medvedev, dont le pays a conditionné sa participation au bouclier antimissile européen à une improbable intégration avec les systèmes de l'OTAN, a proposé à l'Alliance un partage du continent en zones à protéger, selon la presse russe hier. M. Medvedev n'a pas donné de détails de sa proposition, faite lors d'échanges à huis clos, au sommet de l'Alliance à Lisbonne, ce week-end. Mais la presse russe a cité des responsables selon lesquels, aux termes de cette proposition, la Russie prendrait la responsabilité de la défense antimissile pour un secteur du continent européen, et l'OTAN pour l'autre, sans qu'un système commun soit mis sur pied. «L'initiative de Medvedev peut être résumée de la sorte : Moscou est prêt à abattre tout projectile tiré en direction de l'Europe au travers de notre territoire ou de notre secteur de responsabilité», a écrit le quotidien Kommersant, citant un haut responsable diplomatique. Le responsable cité par ce journal sous le couvert de l'anonymat n'a pas précisé si le secteur couvert par la Russie se limiterait à son propre territoire, ou pourrait s'étendre à l'est, par exemple à d'anciens pays du bloc communiste.