Le Conseil des ministres a avalisé, hier, la création de l'institut algérien des énergies renouvelables. C'est ce qu'a indiqué le communiqué de la Présidence à l'issue du Conseil des ministres. Cet institut, qui sera érigé à Hassi R'mel et placé sous la tutelle du ministère de l'Energie, assurera des formations spécialisées de courte durée dans le domaine des énergies renouvelables au bénéfice des personnels des établissements et entreprises activant dans le même domaine. Ces formations, précise le même document, recouvrent notamment l'engineering et les techniques d'installation, d'exploitation, de maintenance et de sûreté, des différents systèmes de production d'énergies solaire, éolienne ou à partir du biogaz. L'institut en question contribuera également à la promotion de la recherche appliquée dans le même domaine, à la valorisation de ses résultats et à la réalisation d'installations pilotes de démonstration dans le domaine des énergies renouvelables. Cet institut, signale le communiqué, s'inscrit dans le cadre des directives présidentielles ordonnant la promotion de ces nouvelles sources énergétiques. D'ailleurs, selon ces mêmes directives, une loi sur la maîtrise de l'énergie ainsi qu'une autre sur les énergies renouvelables ont été promulguées en 1999 et 2004. Le président de la République, en s'exprimant à l'issue de la communication, a chargé le gouvernement d'«élaborer des mesures de nature à encourager, à titre d'objectifs prioritaires, les investissements destinés à valoriser économiquement les résultats de la recherche scientifique, notamment dans les énergies renouvelables» et lui a ordonné de «présenter en Conseil des ministres, dans le courant de l'année 2011, un véritable plan national des énergies renouvelables». Le Président a également ordonné au gouvernement de «veiller à ce que le développement de la formation et de la recherche dans le domaine des énergies renouvelables se réalise en synergie avec les capacités nationales déjà disponibles, notamment celles des autres instituts et centres d'enseignement et de recherche». S. B. Le gouvernement accorde trois projets de gré à gré à des entreprises publiques Trois projets de marché public en procédure de gré à gré ont été présentés, hier, lors du Conseil des ministres, selon le communiqué de la Présidence. Selon le même document, ce sont deux projets dans l'agriculture et d'un autre dans le secteur des travaux publics. Pour les deux premiers, il s'agit d'un contrat de gré à gré entre le ministère de l'Agriculture et un bureau d'études national pour le développement rural BNDER. Le contrat porte sur la réalisation, par cet établissement public, d'un portefeuille d'études stratégiques et d'expertises pour l'évaluation et le suivi des programmes publics du secteur. Le deuxième projet, dans le même secteur, concerne un contrat-programme entre le ministère de l'Agriculture et l'entreprise nationale de génie rural pour la réalisation des travaux de protection de bassins versants de lutte contre la désertification, de valorisation et de protection des patrimoines forestiers et de conservation des écosystèmes naturels. Le dernier projet concerne une série de contrats de gré à gré entre les Directions des travaux publics des wilayas de Tamanrasset et d'Illizi, la Sontro et le laboratoire public LTP Sud pour la réalisation de pistes et autres travaux de désenclavement de zones frontalières. S. B.