Photo : Riad Par Badiaa Amarni Le Salon international du tourisme et des voyages (Sitev), pour sa 11ème édition, ouvrira ses portes le 8 décembre prochain et se poursuivra jusqu'au 11 de ce mois au palais des Expositions aux Pins Maritimes. Placée sous le thème «le développement du tourisme national et son impact sur la promotion du tourisme international», et sous la houlette du président de la République Abdelaziz Bouteflika, cette manifestation s'inscrit dans une perspective de mise en relation de l'ensemble des acteurs de la chaîne touristique, à l'effet de concourir à présenter un produit de haute qualité. L'événement en soi s'imprègne des orientations du Schéma directeur d'aménagement touristique (SDAT) et s'exécute dans la mise en œuvre de la stratégie de marketing de la destination Algérie et en application du programme d'actions promotionnelles de l'Office national du tourisme (ONT). Il a pour objectif de vulgariser les potentialités touristiques de l'Algérie et de mettre en contact les professionnels du secteur. Ceci, en plus de la concrétisation, pourquoi pas, de partenariats efficients.En marge du salon seront organisés, le 9 décembre, un séminaire international sur le thème «l'encouragement du tourisme interne» et, le 10 décembre, un workshop sur le tourisme, un secteur qui ne cesse de faire parler de lui et qui tarde à prendre son envol malgré tous les efforts consentis. Cela est sans doute dû au retard cumulé dans sa prise en charge surtout durant la décennie noire qui l'a beaucoup freiné et fait que les prestations de services, notamment au niveau des hôtels publics, se sont dégradées à tel point que l'option vente a été souvent évoquée. Maintenant, après la vente de certaines structures, le gouvernement a décidé de garder les autres établissements. Le ministre du Tourisme et de l'Artisanat, Smaïl Mimoune, l'a d'ailleurs affirmé lors de son déplacement, samedi dernier dans la wilaya d'Oran, en soutenant que «les structures hôtelières relevant du secteur public, et qui sont au nombre de 76 au niveau national, ne seront pas vendues». «Ce qui est public le restera et dorénavant la formule “location-gestion” ou “contrat de gérance” sera adoptée pour assurer des prestations de qualité au niveau de ces hôtels», ajoutera le ministre.Cette manière de gérer, selon les responsables du secteur du tourisme, permettra de rompre avec les services qui laissent a désirer auxquels ont droit les clients au niveau de ces structures dépassées par le temps. Des efforts sont en train d'être consentis pour améliorer la situation et hisser les infrastructures hôtelières nationales aux standards internationaux. Cela se fait à travers des travaux de réhabilitation comme pour l'hôtel Rostomides à Ghardaïa, ou Aurassi à Alger. Des visites d'inspection sont aussi organisées pour s'enquérir de la situation des hôtels algériens.