Photo : S. Zoheïr Par Ziad Abdelhadi Les dix entreprises de gestion des ports de pêche (EGPP) relevant de la SGP Sogeports sont toujours dans l'attente d'être sollicitées par des investisseurs. «Malgré le nombre d'investissements enregistrés jusqu'à présent, cela reste encore très insuffisant par rapport aux potentialités existantes dans les enceintes des ports de pêche», déplorent des responsables de ces EGPP. Ils estiment que l'organisation d'une Manifestation pour l'investissement dans les activités des ports de pêche et le commerce halieutique, le Minappech, qui se tient chaque année depuis 2006, «n'en est pas moins une occasion opportune pour faire découvrir aux opérateurs intéressés ce que les ports de pêche peuvent offrir comme nouvelles opportunités d'investissement dans le secteur». En d'autres termes, «à travers un appel à manifestation d'intérêt national, les dix EGPP présentent leur offre d'investissement au profit des 33 ports qu'elles gèrent», nous a signifié un représentant de la GIC/EGPP. Les organisateurs de la cinquième édition du Minapecch, qui a ouvert ses portes hier au palais des Expositions de la Safex, à Alger, comptent donc drainer un maximum d'opérateurs intéressés par les avantages qu'offre le GIC/EGPP pour dépasser les résultats enregistrés lors des quatre dernières éditions (2006, 2007, 2008 et 2009). Selon les organisateurs, elles ont attiré plus de 800 investisseurs algériens et étrangers et 81 projets, devant permettre la création de 1 230 postes d'emploi, ont été retenus pour un montant de 2,6 milliards de dinars. Les projets d'investissement retenus sont par ordre de grandeur décroissante de budget nécessaire des ateliers de construction et de réparation navales, des halles à marée, des équipements de levage, des entrepôts frigorifiques, des fabriques de glace, des comptoirs de vente de matériel de pêche et de pièces de rechange, etc.Rappelons enfin que, dans le cadre du programme Meda, 20 milliards de dinars ont été consacrés au développement des activités dans les ports de pêche. Selon un responsable de la GIC/EGPP, ce montant n'a été consommé qu'à hauteur de 5 millions d'euros. Le reste sera géré par le Fonds de garantie aux entreprises (Fgar).