Le secrétariat national de l'UGTA, réuni les 25 et 26 août 2008 sous la présidence du secrétaire général de l'UGTA, Abdelmadjid Sidi Saïd, au siège de la Centrale syndicale, a procédé à la répartition des missions des membres du secrétariat national, indique une déclaration de l'organisation syndicale. Le secrétariat national qui tient sa première réunion, après son installation officielle dimanche dernier par le secrétaire général de l'UGTA, M. Sidi Saïd, est composé de douze membres, ayant été élus pour un mandat de cinq ans, le 20 juillet dernier, par les 264 membres de la commission exécutive nationale (CEN), issue du 11e congrès. La nouveauté dans la nouvelle composante réside notamment dans le désistement par Salah Djenouhat de la responsabilité du département organique -un geste qui a été salué par ses pairs- au profit de Maïza Hocine. L'ancien titulaire de ce département a été désigné à la tête du département finances, administration et patrimoine. Le département information et publications revient à Malki Abdelkader. Le département des conflits sociaux échoit désormais à Telli Achour, l'ancien président du conseil syndical de Sonelgaz. Le département des relations du travail, législation et conventions collectives a été confié à Messous Abdelkader. Celui de l'emploi et de la formation professionnelle, revient désormais à Adjabi Salah. Le département solidarité et action sociale est aux mains de Seguar Slimane. Le département fonction publique est confié à Djebar Brahim. A la tête du département relations extérieures et émigration, on a désigné Hamarnia Tayeb, et au département éducation et formation syndicale Benmouhoub El Hachemi. Enfin, Guetiche Ahmed est désigné à la tête du département relations générales. Juste après l'élection du nouveau secrétariat national, M. Sidi Saïd avait appelé la nouvelle composante à participer collectivement pour consacrer l'UGTA dans sa position dans le monde syndicaliste, ajoutant que le seul et unique objectif qui réunit les membres de l'UGTA est celui d'être au service des travailleurs et de la République. Par ailleurs, dans une déclaration rendue publique, hier, l'UGTA, «tout en dénonçant le terrorisme barbare», a tenu à «saluer l'Armée nationale populaire et les forces de sécurité pour le combat permanent qu'elles mènent contre ce fléau». «Les attentats perpétrés, qui ont coûté la vie à des citoyens et des agents de l'Etat et avaient pour objectif de porter atteinte à la réconciliation nationale, ont eu pour riposte une forte mobilisation», indique l'UGTA, tout en réaffirmant «son attachement à un Etat républicain, à la démocratie, à la réconciliation nationale et son rejet du terrorisme». Aussi, «l'UGTA demande aux travailleuses et aux travailleurs de rester mobilisés et vigilants contre les actes terroristes», conclut la déclaration. Saisissant l'occasion de cette réunion qui intervient à la veille du mois sacré de Ramadhan, l'UGTA a tenu, en outre, à souhaiter aux travailleuses et travailleurs ainsi qu'à leurs familles que «la piété et la miséricorde remplissent ce mois de jeûne et de modération». A cet effet, l'UGTA appelle tous les commerçants à «contribuer au bien-être des citoyens et de leurs familles durant ce mois sacré». D'autre part, à l'issue de son installation, le secrétariat national a rendu publique une déclaration dans laquelle il «salue la volonté du président de la République d'agir pour l'amélioration des conditions de vie des travailleurs et de leurs familles». Avant de se féliciter de la détermination du chef de l'Etat à «créer les conditions les plus favorables pour assurer et approfondir la paix, la cohésion sociale et la consécration du dialogue et la concertation, éléments indispensables pour le développement économique et social». Le secrétariat national de l'UGTA a également réaffirmé «son attachement au pacte national économique et social qui contribue à la réalisation du programme présidentiel et assure le gouvernement de sa participation constructive à la solution des préoccupations du monde du travail». Il a, enfin, réitéré son «engagement» auprès du président de la République, considérant que la poursuite de sa mission à la tête de l'Etat «est une nécessité au renforcement de la stabilité, de la paix et de la continuité du développement national solidaire et durable». A. R.