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Disparition de la «bulle gazière» ?
Gros plan sur l'industrie mondiale du gaz
Publié dans La Tribune le 20 - 12 - 2010


Photo : Riad
Par Youcef Salami
L'industrie gazière, à l'échelle mondiale, semble se reprendre : stimulée par la reprise économique mondiale et par un climat plus rigoureux, elle renoue avec la croissance en 2010, selon les appréciations de l'association internationale Cedigaz, une structure qui prédit la disparition de la «bulle gazière» et l'émergence de tensions probables à moyen terme. Cedigaz, citée par de nombreux médias, a annoncé dans un communiqué diffusé vendredi dernier que la production mondiale de gaz devrait croître de 4% en 2010, contre 2,8% l'année dernière. En 2009, cette association juge que l'industrie gazière avait connu une année noire pendant laquelle la production mondiale avait enregistré un déclin record de 2,8% sous l'effet de la récession économique et du ralentissement de l'activité industrielle. Cette année, l'industrie gazière a, au contraire, profité du, rebond de l'activité économique et industrielle, auquel s'ajoutent des températures plus froides que la moyenne et des prix du gaz compétitifs dans les pays développés, indique l'association
en question. Le rebond de 2010 amènera la production à un niveau supérieur d'environ 1% à celui de 2008. A moyen terme, Cedigaz prédit une disparition de la bulle gazière, c'est-à-dire une réduction des surcapacités de production de gaz au niveau mondial. Explications : l'écart entre la demande et l'offre disponible globale se resserrera fortement dans les prochaines années, annonçant l'émergence de tensions probables à partir de 2013. Pour ce qui est des nouveaux gisements de gaz non conventionnels (gaz piégé dans le schiste notamment), ceux-ci «jouent un rôle très important aux Etats-Unis», remarque Cedigaz. La production brute de gaz de schiste représente dans ce pays environ 14% de la production nationale, relève cette association. Toutefois si l'Australie, la Chine, l'Inde, la Russie et l'Indonésie «offrent des potentiels importants de développement de ce type de ressources», cela ne devrait pas avoir d'impact notable sur la production mondiale avant 2017-2020. A noter que Cedigaz, créée en 1961, regroupe aujourd'hui près de
150 membres dans 40 pays. Les données chiffrées qu'elle a avancées mettent le marché gazier dans de bonnes perspectives, parce que, à ce jour, la vision globale du gaz reste mitigée et n'incite pas à l'optimisme. Qu'on en juge : si les projections à long terme en rapport avec l'expansion de l'industrie gazière dans le monde sont rassurantes, il n'en demeure pas moins que dans, certains cas, il existe des politiques gouvernementales inopportunes qui freinent le développement de ce secteur. C'est l'avis de nombre de pays gaziers. Et ils ont raison, car il est des compagnies pétrolières et gazières, dont Sonatrach, qui trouvent des difficultés à pénétrer
des marchés européens, à approvisionner directement les utilisateurs finaux. Sonatrach a créé ses propres sociétés de commercialisation de gaz dans certains pays d'Europe, mais elle n'a pas réussi à le faire dans d'autres, en raison justement d'obstacles et d'entraves à l'investissement. Des obstacles susceptibles d'être levés ? L'Algérie et l'Union européenne négocient depuis quelques années la conclusion d'un accord dit «stratégique» sur l'énergie et les Vingt-sept pourraient travailler ensemble. L'Algérie n'est pas la seule à éprouver des difficultés à investir en Europe. Le géant russe, Gazprom, est dans la même situation que Sonatrach.
A ces problèmes s'ajoutent les taxations imprévues imposées juste après le démarrage de projets, constituant ainsi un frein à l'expansion du secteur de l'industrie du gaz. A l'évidence, ces politiques favorisent certaines formes d'énergies et industries au détriment d'autres. C'est une vision étroite et de courte portée. Pourtant, l'Algérie ainsi que d'autres pays exportateurs de gaz ont montré la fiabilité de l'approvisionnement. L'Algérie consacre d'importants investissements dans le but de développer son industrie du
gaz et une bonne partie de sa production vise à assurer un approvisionnement sûr et régulier des pays consommateurs. Elle s'est engagée dans des réformes afin de garantir que l'investissement étranger dans la chaîne du pétrole et du gaz s'effectue dans un cadre marqué par la loyauté, la transparence et la non-discrimination. L'élément essentiel de la politique algérienne dans ce domaine est d'initier un dialogue constructif et de définir ensemble une politique pour réduire et balayer les obstacles et les barrières afin d'atteindre les objectifs de sécurité en matière d'offre gazière. Seul un dialogue approfondi, franc et constructif, entre pays producteurs et consommateurs de gaz peut conduire au règlement des problèmes. L'idée fondamentale est d'adapter les politiques énergétiques aux objectifs d'expansion de l'industrie gazière dans le monde. Le défi auquel fait face l'industrie mondiale du gaz est d'assurer le financement de projets gaziers et de mener des projets à travers un prix de vente rémunérateur à long terme. Aux dires de beaucoup,
il n'existe aucune alternative viable pour remplacer les énergies fossiles dans un futur proche. La demande européenne en gaz est énorme et ne devrait pas, par conséquent, susciter de craintes de la part des plus importants pays fournisseurs. Le potentiel de la demande en gaz de l'Europe étant immense, il y aura des marchés pour tout le monde. C'est valable même pour le gazoduc transsaharien (TSGP) qui s'étendra sur 4 500 km du Nigeria à l'Europe en traversant l'Algérie. Même si la demande de l'Europe en gaz diminue, cela ne va pas remettre en cause l'importance du TGSP qui sera opérationnel en 2015. Ce gazoduc, la Commission européenne s'yintéresse peu cependant . Et nombre d'observateurs s'en étonnent d'ailleurs. Et donc, l'avenir de ce gazoduc dépend de ses promoteurs, c'est-à-dire de la capacité des compagnies nigériane NNPC et algérienne Sonatrach à obtenir des contrats de fourniture de gaz à long terme. Les exportations algériennes de gaz sont de l'ordre de 62 milliards de m3/an et devraient atteindre 85 milliards de m3 au cours des trois prochaines années.
Y. S.
Les cours de l'or noir s'envolent
Les cours du pétrole flambent, au grand soulagement de pays pétroliers en difficultés financières. Les prix à terme du pétrole ont fini sur une hausse vendredi denier, les opérateurs se montrant plutôt optimistes après deux indicateurs américains jugés positifs. Sur le New York Mercantile Exchange, le brut pour livraison janvier a gagné 32 cents, ou 0,36% à 88,02 dollars le baril. Sur la semaine, le baril a gagné 23 cents ou 0,26%. Il avait perdu 1,40 dollar ou 1,57% la semaine au 10 décembre. Le brent pour livraison février - le contrat janvier a expiré jeudi - a gagné 7 cents à 91,67 dollars le baril. L'indice des indicateurs avancés de l'organisation patronale Conference Board a gagné 1,1% en novembre, son gain le plus élevé depuis mars et sa cinquième hausse mensuelle. Par ailleurs, l'Economic Cycle Research Institute (ECRI) a indiqué que son indice de la croissance future avait atteint son niveau le plus élevé depuis mai.


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