De notre correspondant à Constantine A. Lemili Il remplace dans des conditions quelque peu étranges Tebib Mohamed, dont il évoquera dans la foulée «l'excellence du travail accompli» d'un coach qu'il ne connaît pas personnellement mais dont il a énormément et qualitativement entendu parler. Pour le nouvel entraîneur des Diables rouges, il serait question dans l'immédiat de terminer une première évaluation de l'ensemble des joueurs, après quoi l'équipe partira pour une dizaine de jours en stage du côté de la capitale. Il a eu à s'entretenir avec les joueurs pour un premier contact en présence du staff dirigeant en soulignant le challenge qu'il s'impartit personnellement au même titre que les joueurs, à savoir le maintien pour un club dont il estime le potentiel disponible pour relever le défi. En tout état de cause, le programme de travail scindé en deux parties a été communiqué aux journalistes présents, il consistera en une phase d'une semaine qui s'étalera du 24 au 30 du mois où le staff technique évaluera l'ensemble des éléments sur les plans physique, technique et médical, «une sorte d'observation», précisera-t-il. Cette période sera suivie d'un stage de dix jours où il sera plutôt question d'améliorer les capacités techniques et physiques des joueurs avec évaluation progressive par la programmation de trois rencontres amicales au minimum sur place ou dans la périphérie du lieu de regroupement prévu. «Bien entendu, nous allons être regardants sur la qualité de nos sparring-partners qui devraient au minimum appartenir à la Ligue deux professionnelle», soulignera Djelloul qui ajoutera que «ce seront des matchs qui nous permettront de mieux voir et de préparer la rencontre de reprise face au MC Saïda». Le nouveau coach entamera la reprise avec un effectif de 25 joueurs, dont quatre nouveaux (Hamdi, Arrar, Rezig et Boussofiane) et éventuellement Sebiaï, avec la probabilité de promouvoir également deux à trois juniors, estimant qu'il existe des potentialités à ce niveau également et surtout qu'il faudrait anticiper sur les possibles défections au cas où… Le coach n'exclut pas de battre le rappel de Belagraa, ce joueur qui évoluait au sein du championnat du Portugal, dont il a été dit énormément de bien lors de son recrutement mais auquel il n'a jamais été donné une chance sérieuse de prouver les qualités qui lui étaient prêtées. Djelloul Zoheir reste persuadé qu'à l'instar de l'ensemble des autres formations l'ASK a ses chances de se maintenir, allant jusqu'à affirmer qu'à l'heure actuelle «pratiquement toutes les équipes, exception faite de deux ou trois, jouent pour se maintenir en Ligue une, il n'y a pas de raison que mon club n'en fasse pas partie d'autant plus qu'il a les moyens humains, remplit les conditions matérielles. Il n'y a qu'à y mettre de la volonté, faire preuve d'abnégation et, si Dieu le veut, nous réussirons. Je tiens à préciser toutefois que l'engagement de chacun de nous soit sincère et honnête. En somme, je veux que la relation mutuelle qui nous unit ne soit bâtie que sur une attitude professionnelle». Quant à préserver la réputation d'un technicien qui a eu l'heur de faire partie du staff technique ayant mené la sélection nationale de football au Championnat d'Afrique des nations et au Mondial, notre interlocuteur nous répondra en dehors de la conférence de presse que «rien n'est plus affligeant que de ne pas essayer, il n'y a pas de défi mineur, il n'y a qu'un défi. Voyons la question autrement, c'est-à-dire que l'ASK se maintienne et pourquoi pas termine dans une position honorable au classement… n'est-ce pas à mon avantage ? Non, je crois sincèrement qu'à partir d'aujourd'hui nous sommes tous, l'ensemble des composantes de l'association, impliqués dans une mission que nous devrions remplir en ayant en tête seulement de servir le club, la ville et les supporters et le reste viendra tout seul».