Photo : M. Hacène Par Karima Mokrani Lors de sa visite hier au Laboratoire d'études maritimes (LEM), sis à Ben Aknoun à Alger, le ministre des Travaux publics, Amar Ghoul, s'est montré disponible à accorder un monopole «positif» au laboratoire dans la réalisation des projets d'infrastructures maritimes, à condition que ce dernier réponde convenablement aux attentes. «L'Etat a mis le cap sur la nécessité de doter l'outil national en moyens nécessaires, et c'est ce que nous allons faire avec vous. Vous avez tous les atouts pour devenir un grand laboratoire non seulement au niveau national, mais aussi international», a-t-il souligné lors d'une séance de travail organisée au laboratoire. Le représentant du gouvernement propose l'accompagnement technique et l'aide financière si cela s'avère nécessaire. A ce propos, a-t-il relevé, le chiffre d'affaires de 400 millions de dinars, annoncé par le premier responsable du laboratoire, est faible : «C'est faible comme chiffre d'affaires. Il faut penser d'ores et déjà à travailler de façon à atteindre au minimum un milliard de dinars.» Pour aider à la réalisation de cet objectif, le ministre a assuré qu'il a une quantité de projets à réaliser avec ce laboratoire : «Ne vous inquiétez pas pour le plan de charges. Les projets existent. Je dirai même qu'il y a un surplus… » Le partenariat souhaité ne pourrait être toutefois mis en œuvre sans renforcement de l'encadrement, le recrutement de nouveaux talents, la mise en place d'une meilleure organisation et d'un meilleur cadre de travail et l'acquisition d'équipements modernes qui répondent aux normes internationales, a-t-il insisté. Il tiendra les mêmes propos au Laboratoire central des travaux publics (LCTP), auquel le ministre a promis un accompagnement technique et des aides financières. Non sans insister sur la nécessité de travailler sur la base d'un chiffre d'affaires d'un milliard de dinars au minimum. «Il faut voir grand», a-t-il demandé aux responsables des deux laboratoires. Par ailleurs, le ministre a demandé aux responsables du LEM d'étudier les moyens de faire face aux problèmes d'ensablement et d'envasement des barrages : «Il faut absolument trouver une solution aux problèmes d'ensablement et d'envasement dont souffrent nos barrages dans différentes wilayas du pays.»