De notre correspondant à Bouira Nasser Haniche Dans la matinée d'hier, des dizaines de commerçants des communes de Bouira et Sour El Ghozlane se sont rassemblés devant le siège de la wilaya pour exiger des autorités locales de régler leur situation. Pour les commerçants de Bouira, qui sont au nombre de 94, il s'agit surtout de demander une solution à leur délocalisation du marché hebdomadaire situé près de la gare routière du chef-lieu de wilaya. Selon eux, les autorités leur avaient promis de leur affecter des locaux dans un délai ne dépassant pas quatre mois. Ces derniers ont ajouté qu'ils sont restés depuis sans travail, alors que des locaux du centre commercial de Draa El Bordj ont été mis aux enchères, chose qu'ils refusent du fait qu'ils ne peuvent pas participer à la consultation. Face à cette situation, ces mêmes commerçants ont demandé au wali et au ministère du Commerce d'intervenir pour surseoir à la location des locaux par voie d'adjudication et de les distribuer selon la liste des commerçants qui exerçaient dans le marché de la commune de Bouira. De leur côté, les commerçants de Sour El Ghozlane sont sommés de quitter l'ancien marché dont l'assiette de terrain est destinée à la construction du nouveau siège de la daïra.Par ailleurs, nous avons appris que des citoyens des localités de Ridane, située au sud de Bouira, ont investi la voie publique pour la deuxième journée consécutive, en procédant à la fermeture des établissements scolaires, du siège de l'APC et du bureau de poste pour exiger la satisfaction de leurs revendications relatives à l'adduction d'eau potable et au branchement en gaz naturel. Au même moment, des citoyens de la commune de Bir Ghbalou, dans la même région, ont exigé hier le départ du maire qu'ils accusent de mauvaise gestion. Par ailleurs, l'actualité locale est focalisée sur le cas du travailleur licencié par l'Enad qui a tenté, samedi dernier, de s'immoler par le feu devant le siège de la daïra, au moment où se tenait une réunion entre le directeur de l'entreprise, les représentants des travailleurs et le chef de daïra dans le but de trouver une solution aux 450 travailleurs contractuels libérés par le groupe. Comme mesure d'apaisement, nous avons appris que le wali va organiser une rencontre avec le directeur du groupe pour étudier les possibilités de réintégration des travailleurs licenciés.