Photo : Riad Par Rabah Iguer L'Algérie a donc été la première destination du nouveau chef de la diplomatie iranienne, M. Ali Akbar Salehi. Arrivé lundi dernier à Alger, le nouveau ministre iranien des Affaires étrangères a été reçu hier par le chef de l'Etat, M. Abdelaziz Bouteflika. Une rencontre qui s'est déroulée à Djenane El Mufti en présence du ministre des Affaires étrangères, M. Mourad Medelci, et du ministre délégué chargé des affaires africaines et maghrébines, M. Abdelkader Messahel. Le chef de la diplomatie iranienne a également été reçu par le Premier ministre, M. Ahmed Ouyahia, et son homologue algérien, Mourad Medelci. M. Salehi qui effectuait une visite de deux jours en Algérie a, comme attendu, évoqué avec les responsables algériens le dossier du nucléaire iranien et a, une nouvelle fois, défendu le droit de son pays à acquérir la technologie nucléaire à des fins civiles. Un droit qu'a soutenu et que continue de soutenir l'Algérie. Le ministre iranien a affirmé, tout autant que son homologue algérien, que sa visite en Algérie s'inscrit dans le cadre d'une «nouvelle dynamique» des relations entre les deux pays. Cette visite se veut «une occasion pour évaluer la mise en œuvre des recommandations de la 1re session de la haute commission mixte algéro-iranienne» tenue en novembre 2010 à Téhéran et co-présidée par le Premier ministre algérien et le premier vice-président iranien. Plusieurs résultats positifs avaient sanctionné cette session, dont la définition de nouveaux domaines de coopération, la consolidation du cadre juridique de coopération bilatérale, à travers la signature de dix conventions et mémorandums d'entente dans divers domaines. L'Algérie est le premier pays que visite M. Salehi, après qu'il eut obtenu, le mois dernier, la confiance du Conseil consultatif iranien (majlis echoura) et sa désignation officielle au poste de ministre des Affaires étrangères, dont il assure l'intérim, depuis le 13 décembre 2010. Lors de la visite du Premier ministre algérien Ahmed Ouyahia à Téhéran, le 22 novembre dernier, le président Mahmoud Ahmadinejad avait affirmé sa volonté de développer les liens avec l'Algérie, afin de permettre à certains pays de se placer.