Dès aujourd'hui et jusqu'à la fin du mois de mars prochain, l'ambassade du Japon à Alger convie les cinéphiles à découvrir ou à redécouvrir, chaque samedi, à la filmothèque Zinet et à la salle Sierra-Maestra six longs métrages de référence du 7ème art du pays du Soleil-Levant, en l'occurrence Premier amour, du scénariste Nagasawa Masahiko, Neige de printemps réalisé par Yukisada Isao, Linda, Linda, Linda de Nobuhiro Yamashita, Waterboys de Yaguchi Shinobu, Marchons, marchons encore de Shiota Akihiko et le film d'animation Ponyo sur la falaise réalisé en 2008 par Miyazaki Hayao. Tous les films seront projetés en version originale et sous-titrés en français.Aujourd'hui, à 15 heures, les cinéphiles découvriront Premier amour réalisé par Shinoro Tetsu en 2000. Un poignant long métrage qui raconte la dramatique histoire de Satoka, une jeune lycéenne de 17 ans, dont la mère est gravement malade. Afin d'exaucer un vœu que sa mère mourante avait formulé 24 ans plus tôt, Satoka décide de retrouver le premier amour de celle qui lui a donné la vie. Quant à samedi prochain, il y aura à l'affiche le somptueux Neige de printemps, sorti en 2005. Ce long métrage est une réadaptation du premier tome de la trilogie la Mer de la fertilité, du romancier japonais Mishima Yukio. A travers cette adaptation que les critiques jugent fort réussie, les amateurs de grand écran sont plongés dans l'ambiance des années folles dans «un Japon qui se cherche entre modernité arrogante et traditionalisme forcené, carcans des conventions, où les modernes remplacent les traditionnels sans les abolir, où les archétypes des amants maudits de toutes littératures, Matsugae Kyoaki et Ayakura Satoko sont incarnés superbement, sensuels et intellectuels à la fois, perclus de désirs et enchaînés par leur éducation». Marchons, marchons, marchons encore, de Shiota Akihiko, sorti en 1999. Périphérie de Tokyo. Dans son deuxième film a succès, Shiota Akihiko explore la périphérie de Tokyo dans les années 1990 dans un esprit profondément nostalgique, a travers l'univers des bêtises de jeunes garçons dans la tradition de Truffaut et de Hani Suzumu. Dans le synopsis de cette œuvre, il est écrit qu'Akira et Koichi, âgés de dix ans, sont les meilleurs amis du monde. A la rentrée, ils apprennent qu'ils ne sont pas dans la même classe. Au début, cela ne les ennuie pas vraiment. Ils considèrent que c'est un obstacle mineur à leur profonde amitié. Mais, progressivement, leur amitié se transforme. Akira se lie d'amitié avec Shun, un orphelin de père qui est très bon pour la réalisation de modèles en plastique. Entre-temps, Koichi commence à traîner dans les environs avec Samajima, nouvellement arrivé et commence à faire des bêtises. Il est à noter que le long métrage a remporté le prix spécial du Jury du cinéma des trois continents en 1999.Le samedi 19 mars, Linda, Linda, Linda de Yamashita Nobuhiro, sorti en 2005, sera à l'affiche tandis que, le samedi 26 mars, les cinéphiles découvriront Waterboys de Yaguchi Shinobu, sorti en 2001, par Yaguchi Shinobu. La dernière œuvre programmée dans le cadre de ce cycle est le fantastique film d'animation Ponyo sur la falaise, programmé à la salle Sierra-Maestra, qui se déroulera exceptionnellement le mardi 29 mars prochain. Durant près de deux heures, petits et grands sont invités à découvrir cette exceptionnelle œuvre réalisée en 2008 par Miyazaki Hayao. Elle raconte l'histoire de Sosuke, âgé de cinq ans, qui habite un village construit au sommet d'une falaise surplombant la mer. Un jour, en jouant sur la plage, le garçon découvre une fillette poisson rouge nommée Ponyo, emprisonnée dans un pot de confiture. A partir de ce moment, une belle histoire d'amour et d'amitié naît entre les deux enfants. Des problèmes surgissent entre les deux tourtereaux, mais les enfants remontent la pente ensemble. S. A.