Tour de France : des modifications sensibles pour les maillots de l'édition 2011 Les organisateurs du Tour de France de cyclisme (TDF) ont annoncé, vendredi dernier, qu'ils procèderont à une modification sensible pour le mode d'attribution des maillots vert (classement par points) et à pois (GP de la Montagne), lors de l'édition 2011. Le nouveau mode de calcul a été présenté aux responsables d'équipes lors de la traditionnelle réunion tenue par ASO (Amaury Sport Organisation) à laquelle ont participé les 22 équipes retenues pour juillet prochain. Pour le maillot vert, un seul sprint intermédiaire sera disputé et sera placé dans la première moitié du parcours de chaque étape. Il attribuera des points aux quinze premiers suivant le même barème que pour une arrivée d'étape de montagne. Pour le maillot blanc à pois rouges, le barème a été resserré. Seuls les six premiers au sommet des principaux cols (hors catégorie et première catégorie), les quatre premiers dans les cols de deuxième catégorie et les deux premiers dans les côtes de 3e catégorie marqueront des points. Quant aux difficultés les plus modestes (4e catégorie), seul le passage du premier coureur sera pris en compte. Enfin, les points seront doublés pour les quatre grandes arrivées au sommet (Luz-Ardiden, plateau de Beille, Galibier, Alpe d'Huez). Par ailleurs, les organisateurs ont confirmé que les temps réels seront retenus pour le contre-la-montre par équipes des Essarts (Vendée). Euro 2011 d'athlétisme : l'indoor, un monde à part L'athlétisme en salle exige des qualités spécifiques en rapport avec l'anneau de 200 m (contre 400 m pour les pistes en plein air), qui limite notamment les athlètes dotés d'une foulée ample ou rétifs à la lutte rapprochée. Ainsi, avec son gabarit de poche, le Français Yoann Kowal, spécialiste du 1 500 m, est taillé pour la salle. Développant une foulée de 2,70 m, Leslie Djohne, champion du monde du relais 4x400 m au Stade de France lors des Championnats du monde 2003, reconnaît avoir des difficultés sur le tourniquet, dont les courbes sont surélevées et inclinées pour limiter les effets de la force centrifuge. Sur un tour de piste (400 m), Djhone court en couloir. En salle, les athlètes se rabattent après 150 m, et c'est alors le temps de la bagarre qui n'exclut ni les mauvais coups (de coude, de pied) ni les chutes. Sur la ligne droite raccourcie (60 m), l'avantage est du côté de ceux qui produisent un départ canon. Avec le risque de se faire mal après l'arrivée en heurtant les matelas de protection. Les lancers, à l'exception du plus court d'entre eux, le poids, sont évidemment exclus des joutes en salle. En revanche, les sauts trouvent un climat plus propice aux performances, à l'abri du vent et de