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«Une nouvelle répression barbare» perpétrée contre les Sahraouis à Dakhla Dans une lettre adressée au secrétaire général de l'ONU, M. Abdelaziz dénonce
à quelques jours d'un nouveau round de discussions informelles sous l'égide onusienne entre le Maroc et le Front Polisario, ce dernier dénonce déjà une énième «répression barbare» contre des populations civiles. Cette nouvelle attaque, a affirmé le président sahraoui M. Mohamed Abdelaziz, a été perpétré par «les autorités d'occupation marocaine à Dakhla, dans le sud du Sahara occidental occupé», rapporte l'agence de presse sahraouie (SPS) citant une lettre du président sahraoui adressée au secrétaire général des Nations unies relayée par l'agence de presse algérienne (APS). Les autorités d'occupation avaient organisé une campagne de propagande dite «le Sahara et la mer», une opération non appréciée, affirme-t-on, des populations sahraouies qui ont de tout temps exprimé leur refus catégorique du fait accompli colonial dans leurs territoires. Face à cette position, du reste, légitime inscrite en droite ligne de la charte des Nations unies, «les autorités d'occupation ont orchestré des représailles des plus lâches contre des citoyens pacifistes, dont le seul tort est de rester attachés à leurs droits nationaux légitimes en conformité avec les résolutions des Nations unies exigeant un référendum libre et intègre d'autodétermination», souligne la même source. Une fois de plus, indique le président sahraoui, «les forces marocaines ont choisi d'agir à l'aube, comme lors de l'incursion militaire à Gdeim Izik et à El Ayoune occupée, pour mettre en marche leur machine de répression et s'en prendre avec sauvagerie aux citoyens sahraouis et à leurs biens dans plusieurs quartiers de la ville». «Les populations sahraouies sont sorties pour protester contre cette agression violente et inhumaine et demander que les civils sans défense soient protégés, ainsi que leurs biens, et que les auteurs et autres responsables de cet acte criminel soient jugés au plus tôt», indique encore M. Abdelaziz qui explique «que la manifestation pacifique a été de nouveau violemment réprimée le 26 février 2011 vers 17h par les forces d'occupation marocaines qui ont détruit et brûlé des maisons et des véhicules appartenant à des citoyens sahraouis lors de cette deuxième agression qui a ciblé plusieurs quartiers de la ville de Dakhla». Cette ville, souligne le président sahraoui, «se trouve sous embargo militaire et connaît un large déploiement des éléments de la police en civil qui s'adonnent à des actes d'intimidation de Sahraouis sans défense». L'inertie de la communauté internationale appelée à mener une action «urgente et efficace», pour «éviter le scénario de l'attaque menée par l'armée marocaine contre le camp de Gdeim Izik en novembre 2010, ne doit pas durer dans le cas de Dakhla», a-t-il soutenu. Le président sahraoui saisira cette occasion pour appeler pour la énième fois le secrétaire général des Nations unies à «intervenir en vue de garantir la protection nécessaire à la population sahraouie sans défense dans la ville de Dakhla et à permettre l'accès aux observateurs et journalistes étrangers indépendants». Le secrétaire général du Front Polisario conclura sa lettre en soulignant «l'impératif d'élargir les prérogatives de la Minurso à la préservation et au contrôle du respect des droits de l'Homme au Sahara occidental». G. H.