Japon : l'armée se déploie pour retrouver les corps des victimes du tsunami Les armées japonaise et américaine ont déployé, hier, des milliers d'hommes pour rechercher les corps de victimes du tsunami au large de la côte nippone, tandis que le Premier ministre a estimé que la situation à la centrale de Fukushima n'était pas encore stabilisée. Trois semaines après le gigantesque séisme de magnitude 9 et le tsunami de plus de dix mètres qui ont dévasté le nord-est de la grande île de Honshu, quelque 16 451 personnes sont toujours portées disparues, en plus des 11 578 décès confirmés. Les espoirs étant désormais quasi nuls de retrouver des survivants, des milliers de soldats nippons et américains ont lancé hier une vaste campagne de recherche des victimes emportées par la vague géante, à bord de 120 avions et hélicoptères et de 65 navires. Quelque 17 000 soldats japonais et 7 000 américains participent à l'opération. Les recherches ne pourront toutefois pas être menées à moins de 30 km autour de la centrale accidentée de Fukushima Daiichi (Fukushima n°1), où le niveau de radiation est considéré comme trop dangereux. Près d'un millier de cadavres gisent toujours, sans sépulture, autour de la centrale, depuis la double catastrophe du 11 mars. Kaboul : manifestation contre l'autodafé du Coran et de futures bases des Etats-Unis Un peu plus de 200 manifestants ont défilé sans incident hier vers l'ambassade américaine à Kaboul, pour protester contre le récent autodafé d'un Coran aux Etats-Unis et l'installation évoquée de bases américaines permanentes en Afghanistan. Les manifestants étaient partis d'une mosquée de la capitale à l'issue de la traditionnelle prière du vendredi. Les meneurs, dont un mollah en tête du cortège, ont refusé de répondre à la presse. Des banderoles imprimées étaient visibles dans le cortège, laissant toutefois penser que la manifestation n'était pas spontanée. Les manifestants, qui ont brûlé un drapeau américain, ont défilé en dénonçant la présence américaine sur leur sol. Irak : 18 blessés lors d'une manifestation à Souleimaniyeh Seize policiers, un manifestant et un journaliste ont été blessés hier, lors d'une manifestation contre les deux grands partis kurdes qui a rassemblé plus de 4 000 personnes à Souleimaniyeh, dans le nord de l'Irak, selon des sources concordantes. Ce rassemblement avait débuté en début d'après-midi place Tahrir, dans le centre de cette ville située à 270 km au nord de Baghdad, après la grande prière du vendredi, mais les manifestants ont commencé à jeter des pierres sur les forces de police qui ont riposté avec leurs matraques. Les deux civils blessés sont, selon des témoins, un manifestant et un journaliste travaillant pour un média lié à l'Union patriotique du Kurdistan (UPK) du président irakien Jalal Talabani. Les manifestants dénoncent également la corruption et réclament des poursuites judiciaires pour les responsables de la mort de trois jeunes manifestants tués dans des accrochages avec les forces de sécurité et des gardes du PDK en février.