Cameron à Islamabad pour un «nouveau départ» avec le Pakistan Le Premier Ministre britannique, David Cameron, a appelé hier à Islamabad «à un nouveau départ» dans les relations entre le Royaume-Uni et le Pakistan, neuf mois après avoir accusé ce pays d'«exporter» le terrorisme. La première visite du chef du gouvernement britannique depuis qu'il a pris ses fonctions en mai 2010 est intervenue à un moment où le Pakistan est, plus que jamais, le théâtre d'attentats suicide extrêmement meurtriers perpétrés par les talibans alliés à El Qaïda. Dans un discours devant des étudiants à Islamabad, David Cameron s'est efforcé d'aplanir les tensions suscitées par ses propos en Inde en juillet. «Que cette journée soit l'occasion d'un nouveau départ dans les relations entre nos deux pays», a-t-il déclaré, ajoutant : «Dissipons les malentendus du passé.» L'Ethiopie va aider à renverser le «régime dictatorial» en Erythrée L'Ethiopie ne peut plus se contenter de se défendre «passivement face aux agressions» de l'Erythrée et va désormais aider le peuple érythréen à se débarrasser du «régime dictatorial» en place à Asmara, a prévenu hier le Premier ministre éthiopien Meles Zenawi. L'Erythrée continue ses tentatives pour «déstabiliser» l'Ethiopie, en soutenant notamment les insurgés islamistes shebab en Somalie, et les groupes rebelles éthiopiens de le Front de libération Oromo (OLF) et le Front national de libération de l'Ogaden (ONLF), a accusé M. Zenawi, lors d'un discours devant le Parlement. Une guerre frontalière a opposé l'Erythrée et l'Ethiopie de 1998 à 2000 : 80 000 personnes sont mortes dans ce conflit sanglant, avec tranchées, vastes offensives d'engins blindés et vagues d'assauts de fantassins. Malgré un accord de paix signé en 2000 à Alger, la tension reste grande entre les deux voisins de la Corne de l'Afrique. L'Otan, accusée d'avoir tué six civils afghans, dit qu'il s'agit d'insurgés Plusieurs personnes ont été tuées lundi soir dans le nord de l'Afghanistan par la Force de l'Otan (Isaf) qui a assuré hier qu'il s'agit d'insurgés, alors qu'un responsable provincial a affirmé que les victimes étaient des civils. Le chef adjoint de la police provinciale, Sayed Jahangir, a confirmé l'opération, indiquant ne pas avoir de preuve que les victimes soient des insurgés ou des civils. L'Isaf a affirmé de son côté avoir tué cinq individus armés après avoir répliqué à des tirs. L'Otan, mise en cause dans plusieurs bavures depuis début 2011, en a admis plusieurs et a récemment présenté ses excuses pour au moins l'une d'entre elles aux autorités afghanes, qui avaient vertement critiqué les pertes civiles lors d'opérations de l'Isaf.