Pour la préparation de la prochaine saison estivale, les communes balnéaires d'Oran auront à se départager la somme de 600 millions de dinars que la wilaya a dégagée en début d'année. Comme chaque année à la même période, des opérations de réhabilitation et d'aménagement sont menées un peu partout sur le territoire de la wilaya, plus particulièrement dans les localités réputées pour accueillir un grand nombre d'estivants nationaux et étrangers. Comme Aïn El Turck, Bousfer, El Ançor ou Mers El Kebir qui cristallisent l'attention du tout-venant pendant la saison estivale. Un programme englobant la réhabilitation et l'entretien des plages, l'installation de l'éclairage public, la construction de postes de garde pour les structures assurant la sécurité des estivants, les plans d'aménagement, l'hygiène et la sécurité dans les hôtels, la restauration, le nettoyage et l'embellissement sera établi et supervisé par la commission du tourisme. L'aspect de la circulation automobile devrait également être pris en compte puisque responsable de nombreux désagréments et appelant des mesures aux fins d'interdire les stationnements dans diverses artères et aux abords des marchés pour permettre une meilleure fluidité. En ce qui concerne la cité oranaise elle-même, un gros travail avait déjà été fourni pour les rendez-vous économiques qu'elle a abrités l'année dernière : de nouvelles infrastructures ont vu le jour (nouvelles trémies, ronds-points, espaces verts…) et la ville a acquis un nouveau visage que les estivants n'ont pas manqué de constater et d'applaudir. Cette année, en plus des actions classiques, on parle de l'aménagement des parkings, de l'embellissement des places publiques, de la construction de douches sur les plages qui en manquent encore. Il reste que seule la corniche ouest de la wilaya bénéficie de l'attention des pouvoirs publics et des visiteurs. En dépit de sérieux atouts touristiques, la corniche est demeure à l'abandon même si la daïra de Bir El Djir promet de scruter les possibilités d'investissement sur la plage de Aïn Franine, l'une des rares à être fréquentées.